Il n'est pas aisé d'apporter une réponse unique et définitive à cette question dans la mesure où ce n'est pas tant l'écriture en tant que telle qui joue un rôle primordial, mais la mise en forme du contenu qui compte le plus.

L’Office Québécois de la Langue Française définit la typographie du Web comme un style d'écriture propre au Web, proche du multimédia, qui se caractérise par l'hypertexte et l'interactivité, dont le rôle est de maximiser la lisibilité et la perception des informations proposées dans un site Web, en tenant compte des contraintes d'espace et d'affichage qui y sont rattachées.

La typographie peut être également définie comme l’art et les procédures pour représenter les mots dans une forme pouvant être lue par tout le monde. Il s’agit d’un médium, de la partie visuelle d’un système de communication.

L’histoire de la typographie remonte à des milliers d’années. Notre propre typographie moderne date de plus de 500 ans. Mais la typographie ne cesse de changer, en particulier dans notre monde actuel où les technologies ne font que se développer et s’améliorer.

Depuis la moitié du 19e siècle, de nombreuses technologies nous ont forcés à « réinventer » nos concepts typographiques tant en nous éloignant de nos anciennes limites qu’en nous imposant de nouveaux modèles.

Le dernier développement technologique qui modifie radicalement la nature de la typographie est le développement du « World Wide Web ». De nouvelles opportunités pour l’expression créative sont créées. En même temps, de nouvelles limitations se sont additionnées, lesquelles peuvent frustrer l’effort d’une expression typographique. Les débats sont ouverts à ce sujet car les problèmes d’aujourd’hui diffèrent de ceux du passé.

Actuellement, il est nécessaire d’élaborer de nouveaux concepts pour rationaliser les problèmes typographiques et pour trouver de nouvelles solutions. La typographie doit être réévaluée en fonction de ce que nous apporte le Web.