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PostScript
Il s’agit d’un langage de description de page indépendant de tout périphérique. En théorie, une page décrite en PostScript (qui peut être écrite en ASCII ou universel) peut ainsi être composée sur n’importe quel ordinateur et imprimée sur n’importe quelle imprimante. Tout programme informatique peut employer le PostScript.

Son autonomie a fait son succès car tout travail de composition traité sur une autre machine exigeait de tout refaire. Ceci est apparu très séduisant à plus d’un éditeur, malgré des possibilités réduites, de se tourner vers la microédition, pour s’épargner les coûts induits par leur dépendance vis-à-vis d’une technologie propriétaire unique.

Dans ce langage, les éléments sont décrits en tant qu’objets vectoriels (formes définies par des tracés ou vecteurs qui peuvent être agrandies ou réduites à n’importe quelle échelle et résolution). Avant son apparition, la plupart des graphismes numériques, dont les caractères étaient des images bitmap, c'est-à-dire des images composées de points (chaque point représentant un bit de données) pour une résolution particulière. Ceci offrait beaucoup moins de souplesse dans le traitement des caractères. On distingue ainsi la police bitmap et la police vectorielle.

Ce format fait appel à un interprétateur, appelé RIP, pour convertir en commandes une description en PostScript vers un périphérique de sortie (imprimante, écran,...).

Il peut être un logiciel installé sur un ordinateur de bureau ou un hardware, exclusivement consacré à la traduction des commandes de formatage.

Un rayon (faisceau d’électrons pour les tubes cathodiques ou rayon laser dans les imprimantes laser) balaie/clignote pour créer les zones sombres et claires visibles à l’écran ou sur la page. La finesse du rayon et la vitesse à laquelle il clignote détermine le niveau de résolution du périphérique. En d’autres termes, le RIP calcule le nombre de points par pouce ou par centimètre qu’il peut créer afin de déterminer la position de l’image.

Le choix des points, ou pixels, qui doivent servir à ce remplissage est une opération complexe. Pour l’interprétateur, la page est une grille de pixels. L’opération consiste à placer les contours des caractères sur cette grille et décide des pixels devant les remplir. Ce procédé s’appelle Ajustement à la grille (Grid Fitting).

Le résultat visuel de cette opération, surtout à basse résolution, n’est pas toujours satisfaisant. Les pixels (parfois manquants) sont détectables à l’oeil nu. Ces distorsions peuvent être rattrapées au moyen d’instructions supplémentaires (Hints), indispensables à basse résolution, et pour les caractères composés dans de petits corps.

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