Chaque couleur a un sens précis et une gamme se décline suivant certains principes de composition à connaître. La gamme choisie doit contribuer à bâtir la coloration globale du produit, c’est-à-dire à l’enrober dans une ambiance spécifique. En même temps, chaque couleur ne doit pas être prise de manière isolée, elle ne fonctionne et n’a de sens qu’en rapport avec les autres couleurs utilisées. Si l’on place des éléments très petits sur un fond de couleur unie, on peut augmenter leur contraste et ainsi les mettre en évidence, en accentuant l’écart entre eux et le fond. Plus ces éléments sont petits dans la composition, plus ils ont besoin de contrastes pour se détacher du fond.

L’utilisation des couleurs est liée à des contraintes. La couleur porte en elle un message dépendant d’une culture, d’une mode, d’un âge pouvant être altéré par un défaut de vision.

Il faut éviter l’explosion de couleurs différentes. D’une part, il est difficile de trouver un équilibre avec un nombre de couleurs très élevées et d’autre part, vous risquer de brouiller le message. Il faut essayer d’être sobre, c’est plus facile de maîtriser une charte réduite et de garder une cohérence de page en page avec un choix limité.

En premier lieu, la couleur de fond sera définie. C’est la couleur dominante, suffisamment sombre, qui accueillira les éléments graphiques ou textuels clairs. Ou inversement, fond clair avec des éléments sombres. Il ne faut pas que cette couleur prenne trop d’importance pour ne pas déstabiliser l’équilibre forme/fond. Une couleur très vive risque d’étouffer les éléments et a tendance à avancer au premier plan, contrariant l’effet de superposition des plans.

Des couleurs neutres, comme le gris, le blanc et le noir peuvent être utilisés sans problème, surtout si la quantité de texte est très importante. Dessus et par contraste, on peut insérer une ou plusieurs couleurs toniques qui servent à attirer l’attention, pour les liens, les boutons ou les titres.