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HTML
Description

Langage de marquage le plus répandu pour la création de sites Web, HTML (HyperText Markup Language) convient parfaitement pour l’hypertexte, le multimédia et l’affichage de documents petits et simples. Ce langage permet avec un simple éditeur de texte (de type Notepad) de créer une page Web. L’intégration de marqueurs, appelés balises ou tags, permet de faire la mises en page, d’ajouter des images, de mettre en couleurs,… Les avantages principaux qu’offre l’HTML sont sa simplicité, sa portabilité et l’aisance avec laquelle l’information peut être liée. D’ailleurs, faire des liens est la grande force du HTML.

L’hypertexte est un outil flexible et très puissant. L’HTML est facile à apprendre grâce à sa simplicité d’écriture et sa diffusion sur différents supports. Il n’est pas un produit propriétaire. Il peut être employé avec différents logiciels. Bien que l’on rencontre de légères différences, l’HTML est affiché de la même manière quelque soit le browser. Ceci s’explique par le fait que l’ensemble fixe de balises est écrit directement dans le browser.

Avantages


Tim Berners-Lee, le père du Web et du HTML, avait pour but de crer un produit:

  • simple, de telle sorte que n'importe qui -- ou presque -- puisse rédiger facilement une page Web ;
  • léger, car Internet était un petit tuyau lorsque le Web s'est développé il y a une dizaine d'années ;
  • ouvert, en évitant les langages de description de page qui sont la propriété des éditeurs, à cause des problèmes que soulèvent la conclusion d'accords de licence, et le payement des droits d'usage correspondants.
Certes, la mise en page et la typographie permises par le HTML apparaissent comme restreintes. Mais plus un langage de description de page est perfectionné, plus la taille du fichier qu'il crée est élevée. Seuls les fichiers générés par un langage de description de page aussi simple que le HTML sont assez légers pour être facilement véhiculés sur Internet. Quand le navigateur ne peut pas lire la police, c’est la police par défaut qui apparaît. Ceci entraîne des différences possibles d’alignement et d’agencement d’alignement.

La solution de remplacement consiste à créer du texte avec un bon logiciel de mise en page, puis à le transformer en image avant de le transmettre à l'internaute. Les inconvénients sont le poids des images et le référencement. Seuls de petits fragments de texte (titre, élément de navigation, lettrine) peuvent être traités comme des images au format GIF (le mode de compression du format JPEG n'est pas adapté au texte), alourdissant moins le site. Les moteurs de recherche s’appliquent non sur l’image mais sur le texte uniquement. Mais l’avantage de ce procédé est que le site est très agréable au regard.

Le HTML peut régler :

  • la nature de la police. On peux préciser la police de son choix au moyen de la balise <font face= « ...»> </font>. Par défaut, le navigateur utilise la police Times sur Mac ou la police Times New Roman sur PC, à moins d’une autre configuration.
  • le corps (la taille) des caractères. L’HTML n’offre que sept possibilités au moyen de la balise <font size= « ... »></font> : de la taille 1 à 7 (équivalent de 8pts à 36 pts). Au-delà de 7, il faut mettre à la place du texte une image créée au moyen d’un logiciel graphique adaptée.
  • la couleur des caractères utilise le système RVB. Chaque coordonnée de couleur peut prendre 256 valeurs, ce qui conduit à plus de 16 millions de couleurs. La couleur qui s’affiche réellement sur l’écran de l’internaute dépend de la carte graphique de la machine et de son réglage. La balise <font color= « ... »> est exploité à cet effet.
  • le style (normal, italique, gras et gras italique).
  • les effets (souligné, barré, indice, exposant).

On peux préciser la police de son choix au moyen de la balise <font face= « ...»> </font>. Par défaut, le navigateur utilise la police Times sur Mac ou la police Times New Roman sur PC, à moins d’une autre configuration.

L’HTML n’offre que sept possibilités au moyen de la balise <font size= « ... »></font> : de la taille 1 à 7 (équivalent de 8pts à 36 pts). Au-delà de 7, il faut mettre à la place du texte une image créée au moyen d’un logiciel graphique adaptée.

Chaque coordonnée de couleur peut prendre 256 valeurs, ce qui conduit à plus de 16 millions de couleurs. La couleur qui s’affiche réellement sur l’écran de l’internaute dépend de la carte graphique de la machine et de son réglage. La balise <font color= « ... »> est exploité à cet effet.

Limites


Le HTML ne peut s’appliquer pour:

  • la largeur et la graisse (l’épaisseur) des caractères ne sont pas réglables
  • le crénage (la distance entre les caractères), la distance entre les mots et l’interlignage (la distance entre les lignes de texte ne sont pas réglables

L’augmentation de sa popularité a également révélé ses limites. Ces dernières concernent notamment le nombre réduit d’ensembles de balises que l’utilisateur peut utiliser. Ces balises, orientées présentation, définissent indifféremment le style du texte (gras, italique, …) et quelques balises identifient la nature du texte (paragraphe, titre, …).

Les programmeurs du langage HTML ne peuvent pas créer leurs propres balises car les navigateurs Web disponibles ne connaissent que celles appartenant aux standards HTML supportés. Certes, ceci peut sembler être un avantage en termes de simplicité et d’éducation mais on se retrouve très vite limiter sur la quantité de choses pouvant être faites, en particulier en termes de formatage et de représentations adéquates du nombres d’éléments d’un document édité.

D’ailleurs la tolérance dans les règles de syntaxe du langage HTML limite la portée des applications qui l’utilisent ou reportent la complexité sur les extensions qui sont propriétaires. Le HTML mélange les données et l’information de formatage. Pour pallier cet inconvénient majeur, il est possible de mettre en œuvre le principe des feuilles de style CSS (Cascading Style Sheet) qui associent à chaque balise un style ; ce qui se révèle adapté pour la mise en forme de documents simples.

Le HTML est impropre à la définition de plusieurs types de documents comme :

    • Un document qui n’est pas constitué de composants types (titre, paragraphes, listes,…)
    • Une base de données. L’HTML pourrait bien être utilisé pour stocker et afficher des informations statiques. Mais lors d’un triage, d’un filtrage, d’une recherche de l’information ou de la manipuler, chaque portion individuelle d’information devrait être identifiée. HTML n’a pas les outils pour accomplir cela.
    • Un document qui nécessiterait une structure hiérarchique arborescente.

    L’HTML rencontre une autre limite. Pour mettre à jour des pages Web, des difficultés surgissent. Faire un changement dans une partie mène automatiquement un disfonctionnement dans une autre partie. Les liens bougent tout le temps et des changements globaux sont très difficiles à faire. Ensuite, les balises responsables de la présentation se trouvent dans le même fichier que celles décrivant le contenu du document.

    Certes HTML peut tenter d’ajouter de la fonctionnalité aux pages Web soit en downloadant des plug-ins soit en exploitant Java. Dans la première possibilité, on fait appel à des logiciels propriétaires et Java a également des limites car il est très difficile de l’apprendre et ne fonctionnera pas sur des browsers de version plus ancienne.

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