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Choix des polices
Difficultés

Le choix des polices de caractères adaptées au contenu à communiquer est une démarche décisive dans l’élaboration de la charte graphique d’un document. Les polices comme Times, Arial, Comis Sens, ... sont tellement connues qu’elles perdent leur impact. On doit les éviter si l’on veut mettre en valeur les documents.

Le Clearface de l’ITC ou le Minion sont des polices classiques très lisibles et conviennent à la plupart des documents, remplaçant avantageusement des polices trop connues. Ce sont de polices de la famille des réales, mais elles sont moins au connues que le Times, elles remplacent avantageusement. Le Century d’un dessin plus lourd, à cheval entre les réales et les égyptiennes, est également très lisible.

Si l’on veut que le document conserve un côté traditionnel, le Palatino et le Clearface peuvent faire l’affaire. Si l’on veut faire passer un message plus amical, le choix d’une police moins classique et d’un dessin plus souple s’impose.

Il faut être attentif à la compatibilité des caractères entre eux. En effet, les différents caractères à sérifs ne se combinent pas aisément entre eux.

La charte typo doit servir la coloration globale que l’on veut faire passer. Le ton ou la coloration du message sont conditionnés par le choix de la typographie. Sinon on risque de créer un décalage entre le message et la forme.

La typographie interpelle tout de suite le destinataire avant même d’être confronté au contenu. En ajoutant une charge émotive, elle va attirer ou non l’attention du lecteur, imprégner le texte d’un style particulier, changer la façon dont celui-ci va être interprété. Le lecteur est sensible au côté psychologique véhiculé par la police utilisée.

Polices communes


On ne connaît pas l'équipement de l'internaute moyen en matière de polices de caractères, mais on est à peu près sûr de la présence de celles qui sont apportées par le système d'exploitation, et par le navigateur Internet Explorer ; rares sont en effet les utilisateurs qui vont dans le dossier "polices" de leur système pour supprimer un fichier qui leur déplait !

En comparant au CERIG un i-Mac et un PC récents, non encore équipés de logiciels d'application, nous avons trouvé 11 polices communes. Cette liste est identique (à une police près) à celle des 11 polices que l'éditeur Microsoft conseille d'utiliser dans les pages Web, et que l'on peut télécharger gratuitement sur son site.

En affichant ces diverses polices sur diverses machines, on peut avoir quelques mauvaises surprises. Ainsi, tous les Macs et PC ne présentent pas exactement le même jeu de polices communes ; par exemple, sur un Mac plus ancien, la police Webdings était absente. De plus, et contrairement à toute attente, le navigateur joue un rôle dans l'affichage des polices :

  • sur Mac (du moins sur le G3 du CERIG), Internet Explorer 5.0 n'affiche pas la police Symbol ;
  • sur PC (du moins sur ceux du CERIG), le navigateur de Netscape (version 4) ne prend pas en charge la police Webdings. C'est tout à fait surprenant, parce qu'il s'agit d'une police True Type comme les autres, et que sur Mac le même navigateur affiche la police Webdings sans problème. La version initiale de Netscape 6 présentait le même défaut, mais la version actuelle (6.2) en est débarrassée. On notera en outre que Navigator (version 4) n'affiche pas la police Symbol de la même façon qu'Internet Explorer, et que la version 6 ne l'affiche pas correctement...

Certains concepteurs de sites en tirent une conclusion excessive, qui consiste à dire que sur le Web, il n'y a que trois polices :

  • la première avec empattements et que les navigateurs utilisent par défaut (Times)
  • la seconde sans empattements (Arial) que l'on précise dans la balise FONT
  • la troisième à chasse fixe (type Courier) que l'on obtient simplement en remplaçant la balise <p> par la balise <pre> pour l'ensemble du paragraphe. Cette façon de voir les choses conduit à une présentation monotone du texte sur le Web, et à l'abus de titres réalisés sous forme d'images GIF.

Les polices communes, autres qu'Arial et Times, peuvent rendre divers services :

  • rendre plus lisible les caractères de petite taille, comme le montre le tableau 3. Ce point est important car à la faible résolution de l'écran du moniteur (toujours voisine de 72 dpi), les petits caractères sont souvent à peine lisibles. On remarque à l'examen du tableau 3 que les polices Arial Black et Impact rendent moins bien pour les petits caractères améliorer l'aspect des titres, pour lesquels les polices sans empattements semblent préférables, comme le montre le tableau IV. On fera attention au comportement particulier de la police Georgia dans l'affichage des chiffres ;
  • fournir une police fantaisie (Comic Sans MS).

Que faire?


Quelques auteurs font les recommandations suivantes :

  • pour afficher le texte dans une police avec empattements, il suffit de ne pas utiliser l'attribut FACE dans la balise FONT : par défaut, le navigateur utilisera Times New Roman. Les internautes modifient très rarement la nature de la police par défaut dans les préférences (Mac) ou options (PC) de leur navigateur.
  • pour afficher le texte dans une police sans empattements, il suffit de préciser "FACE=Arial". Pour plus de sécurité, il est souvent conseillé d'écrire FACE="Arial, Helvetica" dans la balise FONT, car les anciennes machines d'Apple sont plus souvent dotées de la seconde police que de la première ;
  • la police Verdana a été conçue pour être facilement lisible sur l'écran d'un moniteur. La police Tahoma, d'aspect voisin, possède la même propriété. Pour être plus sûr d'obtenir le résultat escompté, vous pouvez écrire FACE="Verdana, Tahoma" dans la balise FONT.
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