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Plates-Formes
Mac/Pc

Actuellement la plupart des polices fonctionnent soit sous Windows soit sous Mac OS et non sur les deux systèmes. Toutefois, presque que toutes les polices commerciales sont disponibles pour les deux systèmes d’exploitation, et les versions Mac et Windows d’une même police donnent des résultats identiques. La seule différence entre les versions Mac et Windows réside dans la manière dont les données sont organisées.

Windows et Mac Os sont tous les deux livrés avec un ensemble de polices de base. Initialement, ces ensembles étaient entièrement différents, les polices d’Apple provenant de Linotype et celles de Windows de Monotype. Mais, malgré la différence entre les polices, Microsoft fit en sorte que les polices livrées avec Windows aient les mêmes caractéristiques que les polices livrées avec Mac Os. Ainsi la chasse des caractères de l’Arial en Windows est identique à celle de l’Helvetica de Mac, ceci autorisant le transfert entre les deux plates-formes sans que la composition change d’apparence.

Mais le problème réside dans le jeu de caractères. Mac et Windows exploitent des sous-ensembles différents du jeu de caractère Latin-1 sur lequel reposent les polices de texte PostScript et les premières polices TrueType. Par exemple, sur Mac et contrairement sur Windows, la fraction n’est pas accessible. Ces premières polices comprenaient un maximum de 256 caractères. Ce jeu de caractères demeure la configuration standard de la plupart des polices.

Tous les systèmes d’exploitation ne permettent pas d’accéder à l’ensemble des caractères. Ce n’est vrai que pour les systèmes prenant en charge l’Unicode : Mac Os, Windows NT 4, Windows 2000,....

ASCII


Avant l’Unicode, le seul standard international interplate-formes était l’ASCII (American Standard Code for Information Interchange).

Le code ASCII de base représentait les caractères sur 7 bits (c'est-à-dire 128 caractères possibles, de 0 à 127).

  • Les codes 0 à 31 ne sont pas des caractères. On les appelle caractères de contrôle car ils permettent de faire des actions telles que:
  • retour à la ligne (CR)
  • bip sonore (BEL)
  • Les codes 65 à 90 représentent les majuscules
  • Les codes 97 à 122 représentent les minuscules (il suffit de modifier le 6ème bit pour passer de majuscules à minuscules, c'est-à-dire ajouter 32 au code ASCII en base décimale)

Le format ASCII permettait de transférer du texte entre plates-formes, quelles que soient la police ou la plate-forme employées, chaque numéro correspondant toujours au même caractère. Cette solution était satisfaisante uniquement s’il n’utilisait pas de caractères accentués, ceux-ci n’appartenant pas au standard. Cependant, le code ASCII a été mis au point pour la langue anglaise, il ne contient donc pas de caractères accentués, ni de caractères spécifiques à une langue.

La manière dont les numéros sont attribués aux caractères au sein d’une police est nommé codage. Avant de prendre en charge l’Unicode, les systèmes d’exploitation utilisaient deux systèmes de codage différents. Le codage des 128 premiers caractères était identique et correspondait à la norme ASCII, mais il était différent pour les 128 caractères suivants. Des documents crées sur l’une des plates-formes pouvait donc voir certains caractères substitués de manière incorrecte lors du passage à l’autre plate-forme.

Pour ces 128 caractères suivants, chaque système utilisait son propre ensemble du jeu de caractères Latin-1. Le jeu de caractère Macintosh (et son système de codage) se nomme MacRoman ; celui de Windows Win ANSI.

Extended ASCII


Pour coder ce type de caractère il faut recourir à un autre code. Le code ASCII a donc été étendu à 8 bits (un octet) pour pouvoir coder plus de caractères (on parle d'ailleurs de code ASCII étendu...).

Ce code attribue les valeurs 0 à 255 (donc codées sur 8 bits, soit 1 octet) aux lettres majuscules et minuscules, aux chiffres, aux marques de ponctuation et aux autres symboles (caractères accentués dans le cas du code iso-latin1).

Les deux jeux de caractères ASCII étendus les plus couramment utilisés sont :

Le code ASCII étendu OEM, c'est-à-dire celui qui équipait les premières machines de type IBM PC

Le code ASCII étendu ANSI, utilisé par les systèmes d'exploitation récents

Unicode


L’Unicode est un standard international qui, comme d’autres, attribue des numéros aux caractères d’une police. Ces numéros sont utilisés par les systèmes d’exploitation comme références aux différents caractères. Il s’agit d’un système de codage des caractères sur 16 bits mis au point en 1991. Le système Unicode permet de représenter n'importe quel caractère par un code sur 16 bits, indépendamment de tout système d'exploitation ou langage de programmation.

Il regroupe ainsi la quasi-totalité des alphabets existants (arabe, arménien, cyrillique, grec, hébreu, latin, ...) et est compatible avec le code ASCII. Les polices du standard Unicode peuvent contenir plus d’un million de caractères, y compris des jeux de caractères pour tous les alphabets non latins. La plupart des polices d’Unicode sont des polices à doubles octets qui peuvent contenir plus de 65 000 caractères.

L'ensemble des codes Unicode est disponible sur le site http://www.unicode.org

Caractères numériques


En composition numérique, chaque caractère ou symbole est conçu comme s’il était placé dans un parallélépipède dont les dimensions sont comparables à celles des anciens caractères métalliques. Comme au temps de Gutenberg, ce parallélépipède (ou boîte d’encombrement) correspond à l’espace occupé par chaque lettre sur la page imprimée. Les espaces compris entre l’image du caractère et les limites latérales du rectangle (les approches) correspondent aux espaces qui sépareront une lettre de la suivante. De même, les bords supérieurs et inférieurs du rectangle définissent l’espace qui doit exister entre la lettre et les lignes qui se trouveront au-dessus et en dessous.

La grande différence entre les caractères métalliques et caractères numériques est que la boîte d’encombrement des seconds, qui sont des cadres virtuels et non matériels, peut être manipulée de sorte qu’elles se chevauchent. En effet, la composition numérique permet de positionner les caractères avec une liberté et une précision extrêmes. La forme et l’espacement peuvent être modifiés, augmentés ou réduits librement par rapport aux autres caractères.

Lorsque des caractères numériques sont conçus, tous les espaces possibles à l’intérieur d’une même ligne et entre les lignes doivent être pris en compte : retraits de paragraphe, blancs entre les titres et le texte... Même les blancs, lors de l’impression, sont en réalité remplis par des espaces.

Une page ne comprend aucun vide, seulement des espaces entre les éléments. L’essence même de la typographie (qu ‘elle soit manuelle ou numérique) consiste à régler ces espaces pour obtenir le meilleur rapport entre noir et blanc. On évoque la qualité du gris typographique.

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