Usage

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Il est indispensable d’introduire des repères visuels forts dans le texte et le lien hypertexte standard, repérable facilement par sa couleur bleue et son souligné, exerce un effet d'attraction supérieur à n'importe quel autre procédé graphique et fournit un excellent repère qui permet à l’oeil de bien suivre le défilement vertical. Les enrichissements typographiques (gras, italique) peuvent jouer un rôle similaire.

Les hyperliens servent à relier un extrait bibliographique à un document original plus complet ; la table des matières d'un document à ses différentes parties ; un article à des extraits de presse le concernant ; le nom d'un auteur à sa biographie ; ...

La fonction principale des hyperliens (et plus généralement des hypermédias) est d'établir des possibilités de circulation transverses dans un ensemble de documents, en ignorant à la fois la linéarité habituelle des documents et la distinction formelle entre documents.

Une lecture hypertextuelle peut donc aussi bien sauter d'un passage à l'autre du document que d'un document à un autre, à la condition qu'il soit informatiquement accessible.

Caractéristiques

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L'hypertexte suit une logique non-linéaire, associative :

• La mise en scène traditionnellement linéaire du déroulement fait place à une organisation en réseau par association analogique de l'information.
• Contrairement à la lecture linéaire, il n'y a pas qu'un seul parcours de lecture possible, mais une multitude de parcours de lecture que le lecteur peut choisir, ou non, d'exploiter.
• En général le lecteur ignore quelles possibilités de parcours existent dans l'hypertexte qu'il n'explore qu'à travers des besoins précis.

L’hypertexte est discontinu :

• Si dans un hypertexte, divers parcours de lecture sont possibles, c'est que les portions de texte qui le constituent forment chacune une unité d'information cohérente et autonome. L'information est en quelque sorte modularisée.
• La transformation d'un texte en un hypertexte consiste entre autres en un morcellement thématique : chaque module comprend idéalement une seule idée, notion ou sujet. Il est associé à d'autres, qui lui sont naturellement ou logiquement connexes, grâce aux liens hypertextes.

Un document hypertexte semble infini :

• Tandis que le multi-fenêtrage revient à une juxtaposition de textes, l'hypertexte apparaît comme une superposition des textes. Cette particularité apporte au lecteur un effet de "profondeur" et introduit une troisième dimension dans un espace à deux dimensions, l'écran.
• La multiplicité des parcours possibles, combinée au caractère intertextuel de la lecture contribue à faire éclater les limites du texte, en le laissant potentiellement toujours ouvert. Le lien hypertexte fait oublier et la transition et l'origine du document, qui perd de l'importance
  

Conseils

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La quantité de liens :

• Ne pas dépasser 7 hyperliens à un même niveau. Si les hyperliens sont trop nombreux, c’est qu’il est nécessaire de découper l'information en plusieurs sous-groupes.
• Maximum 20 hyperliens sur votre page d'accueil (à moins d’être un portail).
• Maximum 5 hyperliens pertinents intégrés au contenu, sinon on provoque d’excessives digressions !

Le contexte de lecture :

Il entre fortement en ligne de compte dans la décision d'intégrer ou non beaucoup de liens :

• En phase de "recherche", au niveau de l'accueil d'une section, par exemple, l'utilisateur appréciera une grande densité de liens, à condition qu'ils soient bien organisés ;

L'efficacité des liens

• Longs (mais pas trop) : Les hypertextes comptent entre 1 à 4 mots. Plus de 5 mots, cela commence à être beaucoup : le lien est peut-être plus explicite mais il devient aussi moins aisé à "scanner".
• Discriminants : Les liens, surtout contigus, doivent clairement se différencier. Ne faites pas se côtoyer un lien "Nouveautés" et un lien "Actualités"... Ou alors, rendez-les plus explicites… Le non soulignement des liens est déconseillé car il oblige de les rechercher... un processus qui s'ajoute à celui de la lecture du contenu. Inversement, ne soulignez pas un texte qui ne contient pas de lien ; mettez-le en évidence par d'autres procédés typographiques !
• Explicites : En cliquant sur un lien, le visiteur devrait avoir une idée la plus précise possible de l'information à laquelle il va avoir droit.
  

• Le lien lui-même devrait être composé de mots explicites, informatifs et largement compréhensibles.
• Le lien peut aussi s'entourer d'une description textuelle
• Le lien peut aussi être associé à une description complémentaire sous la forme d'un attribut TITLE qui apparaît lorsque la souris s'y attarde.
  

Le lien doit non seulement vous indiquer clairement en quoi il est intéressant de l'emprunter, mais il doit aussi être rédigé de manière à ce que, une fois arrivé sur la nouvelle page, l'utilisateur ne soit pas dérouté. Il faut qu'il y ait un rapport évident entre ce qui a été annoncé et ce qui est effectivement proposé. Par exemple, depuis une information précise, il faut éviter de faire un lien vers une page générique.

La couleur :

Par défaut, sur Internet, les liens non visités apparaissent en bleu et les liens visités, en rouge pourpre. Les internautes sont, consciemment ou inconsciemment habitués à ces repères. Mais il est possible d'opter pour une couleur coresspondant à l'esthétique du site en gardant à l'esprit que les liens doivent tous avoir la même forme afin de préserver la cohérence de l'ensemble.

L’ouverture des liens

Certains pensent que l’ouverture des liens sur de nouvelles fenêtres brise complètement la logique de navigation, basée sur le passage d'une URL à l'autre, au sein d'une même fenêtre provoquant ainsi une grande confusion. D'autre considèrent que cette techinique permet d'aérer le texte et donne la possibilité à l'utilisateur de choisir un compléménts d'information ou pas.

Hyper image

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Deux opinions s'affrontent quant à l'utulasation des "hyper image":

Les premiers considèrent que les images insérées dans le texte sont particulièrement efficaces. Difficile de passer à côté de tels repères visuels.

Les seconds quant à eux y sont tout à fait opposés. Pour eux, il est tout à fait erroné de penser que les images conviennent mieux à l’hypernavigation que les textes. La première chose à laquelle les utilisateurs prêtent attention, ce sont les liens hypertextes. En outre, ils constatent plusieurs désavantages dans l'utilisation des images :

• Elles se chargent plus lentement que le texte ;
• On ne sait jamais, à l'avance, si elles sont interactives, ni combien de liens elles comportent
• Elles n'indiquent pas si le lien a déjà été visité ou non ;.

Ce qui est intéressant, en revanche, c'est l'association d'un lien hypertexte avec une icône. Il faut faire attention à la qualité des icônes et des métaphores qu’elles exploitent car elles peuvent tout aussi bien aider à la compréhension qu'ajouter à la confusion.