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Le premier prix Atomia "Brussels Women for Science" a été attribué le 12 mars dernier à quatre chercheuses bruxelloises, dont deux de l'ULB: Vinciane Debaille et Carine Van Lint.

• Vinciane Debaille (Faculté des Sciences) est récompensée dans la catégorie Junior (moins de 35 ans) pour son "parcours scientifique au potentiel intéressant", particulièrement pour ses recherches sur l'évolution de l'activité volcanique sur Mars.
• Pour les Seniors (plus de 35 ans), c'est Carine Van Lint (Faculté des Sciences) qui a été honorée pour sa "carrière scientifique exemplaire" consacrée à l'étude des mécanismes de "dormance" du VIH, le virus responsable du SIDA.

Les deux autres lauréates proviennent de l'Université Saint-Louis (Isabelle Ost, ex-aequo Junior) et de la VUB (Els Witte, prix d'honneur). Les lauréates ont été sélectionnées parmi 76 candidatures par un jury constitué de 8 spécialistes renommés du monde académique et de la recherche. Elles reçoivent chacune un prix d'une valeur de 10 000 euros.

Initié par la ministre bruxelloise de la Recherche scientifique, Céline Fremault, le prix Atomia "Brussels Women for Science" a pour objectif de promouvoir la place des femmes dans la recherche scientifique et l'innovation en Région bruxelloise avec l'espoir de susciter des vocations auprès des jeunes femmes.

(Cliquez sur le logo pour voir la photo de la remise des prix. De gauche à droite: Vinciane Debaille, Carine Van Lint, Céline Fremault, Els Witte et Isabelle Ost)

Comment voyons-nous le monde ? De manière graduelle, en prenant conscience du monde qui nous entoure petit à petit, ou de manière "tout ou rien", en prenant subitement conscience de ce que l'on voit ?

Dans une recherche parue dans la revue Philosophical Transactions of the Royal Society B, Bert Windey, doctorant au sein du Centre de recherche Cognition et neurosciences (Axel Cleeremans), démontre que ces deux théories peuvent être intégrées et dépendent du sujet que nous regardons.

Le chercheur de la Faculté des Sciences psychologiques et de l'éducation s'est d'abord rendu compte que les deux théories s'appuyaient sur des expériences et observations scientifiques différentes: la théorie de la "vision graduelle" a été déduite après avoir exposé des sujets à des stimuli sans contenu sémantique, tandis que la théorie "tout ou rien" s'appuie sur des expériences où les sujets ont dû remplir des tâches de catégorisation de chiffres ou de mots.

Il a ensuite confirmé cette hypothèse en proposant à des volontaires de catégoriser des couleurs (sujet sans contenu sémantique) et des chiffres et mots (avec signification sémantique). Alors que les couleurs sont associées à une vision graduelle, les chiffres et les mots répondent à la perception "tout ou rien". La manière dont nous percevons le monde dépend donc bel et bien de ce que nous regardons.

La 7e édition du Congrès européen des juristes spécialisés en matière d'immigration et d'asile aura lieu à l'ULB les 8 et 9 avril prochains.

Tous les deux ans, le réseau Odysseus (Academic network for legal studies on immigration and asylum in Europe) organise un congrès européen sur une question juridique majeure de la politique migratoire européenne. Cette année, le thème retenu est la politique d'asile, qui sera traitée à deux niveaux: analyse verticale des nouveaux instruments afin de comprendre les innovations introduites et de mesurer les progrès accomplis vers plus d'harmonisation européenne ; et analyse horizontale de différentes questions afin d'évaluer la cohérence de ces nouveaux instruments. Les orateurs tenteront également d'identifier les prochaines étapes à franchir pour arriver à un "Common European Asylum System".

Le congrès réunira les meilleurs experts du droit de l'asile en Europe ainsi que des praticiens de haut niveau issus des institutions européennes, dont plusieurs ont été directement impliqués dans les négociations de la nouvelle législation sur l'asile.

Informations et inscription (avant le 31 mars):
http://ulb.ac.be/assoc/odysseus