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Les régions côtières de l'océan global, qui par le passé étaient vraisemblablement des sources de dioxyde de carbone (CO2) pour l'atmosphère, absorbent aujourd'hui des quantités considérables de ce gaz à effet de serre. Sur base des dernières mesures disponibles, des chercheurs américains et belges - Pierre Regnier, Département des sciences de la terre et de l'environnement de la Faculté des Sciences - ont en effet estimé que l'océan côtier, qui aurait pu émettre jusqu'à 150 millions de tonnes de carbone par an il y a un siècle, en absorbe maintenant environ 250 millions de tonnes.

Cette inversion de la direction du flux d'échange de CO2 de l'océan côtier, publiée pour la première fois dans la revue Nature du 5 décembre, suggère que les régions côtières jouent donc un rôle important dans le budget global du carbone. Il est donc indispensable de prendre en compte les eaux côtières dans le cycle du carbone.

En présentant brièvement des mots qui ont exactement la même longueur physique et en demandant à des lecteurs adultes de reproduire la longueur du mot, en tirant un trait à l'écran à l'aide d'une souris, Fabienne Chetail et Alain Content (Centre de recherche cognition et neurosciences, Faculté des Sciences psychologiques et de l'éducation) ont constaté que certains mots étaient systématiquement estimés plus courts que d'autres. Ce biais serait dû à la structure linguistique des mots: le statut consonne/voyelle des lettres serait un élément-clef du traitement des mots.

Les chercheurs poursuivent actuellement leur travaux sur cette illusion afin de déterminer si le biais apparaît de la même façon dans d'autres langues, s'il peut être mis en relation avec le niveau de maîtrise du langage écrit et avec la présence de troubles ou de retards d'apprentissage, et pour en identifier les bases neuro-anatomiques, en collaboration avec d'autres chercheurs de l'ULB Neuroscience Institute, UNI.

Plus de détails sur l'étude

Le Centre Perelman de philosophie du droit (Faculté de Droit et de Criminologie) a invité Maleiha Malik, professeur au King's College de Londres à donner plusieurs conférences sur le thème "Gender and Human rights", dans le cadre de la Chaire Suzanne Tassier.

"Malheiha Malik étudie en particulier le lien entre différentes causes de discrimination, qui visent des femmes, issues de certaines communautés, de certaines classes sociales. Nous nous interrogerons notamment sur la manière dont l'égalité de genre peut entrer en conflit avec la liberté de religion: quelle réponse la justice peut-elle apporter ?", explique Isabelle Rorive, co-organisatrice de la Chaire et partenaire du pôle d'attraction interuniversitaire (PAI) directement lié à cette thématique: "The global challenge of human rights integration: toward a user's perspective".

Ouvertes à tous, les conférences de décembre et de mars seront l'occasion de débattre de la "contradiction" entre textes juridiques - multiples et unanimes sur le principe de non-discrimination entre hommes et femmes - et réalité du terrain.

Plus d'information:
www.philodroit.be