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[ Recherche ]

Cancer: les cellules responsables des métastases

L'équipe de recherche de Cédric Blanpain (IRIBHM, Faculté de Médecine) vient d'identifier, pour la première fois, les états de transition cellulaires survenant au cours de la progression du cancer et les sous-populations de cellules tumorales responsables de métastases dans les cancers.

Ievgenia Pastushenko et ses collègues ont étudié des modèles de cancers de la peau et du sein présentant une transition épithélio-mésenchymateuse: dans ce processus, les cellules tumorales épithéliales (qui forment les parois du tissu) perdent leur adhérence et acquièrent de nouvelles propriétés, comme une plus grande capacité de migration métastatique et une résistance au traitement médicamenteux.

Dans leur étude publiée dans Nature, les chercheurs ont découvert l'existence d'au moins 7 sous-populations cellulaires représentant différents états de transition épithélio-mésenchymateuse: de complètement épithéliales à complètement mésenchymateuses, passant par des états hybrides intermédiaires. Ils ont également démontré que toutes les populations de cellules tumorales ne sont pas fonctionnellement équivalentes et ne possèdent pas les mêmes capacités métastatiques: les cellules tumorales avec un phénotype épithélio-mésenchymateuse hybride sont les plus métastatiques et sont notamment responsables des métastases pulmonaires.

Identifier ces états de transition des cellules cancéreuses et les propriétés spécifiques qu'elles acquièrent durant cette transition permet de mieux comprendre l'évolution de la maladie, la réponse aux traitements existants, et d'envisager de nouvelles stratégies pour bloquer la progression tumorale et les métastases.

Une carte 3D détaillée de notre galaxie

L'Agence spatiale européenne (ESA) vient de publier les positions, mouvements et distances de plus d'un milliard d'étoiles, observées par le satellite Gaia depuis 2014. L'ensemble forme une carte 3D de notre galaxie, la Voie Lactée, la plus grande et la plus précise à ce jour.

La carte de Gaia contient aussi des mesures des vitesses et des directions des mouvements des étoiles durant leur trajet autour du centre de notre galaxie. Grâce à cela, les astronomes pourront retracer le parcours de chacune de ces étoiles sur plusieurs millions d'années dans le passé et prédire leurs trajectoires futures.

C'est un consortium d'astronomes européens qui a analysé et traité les données récoltées par Gaia, pour aboutir à cette percée scientifique. Dimitri Pourbaix (Institut d'astronomie et d'astrophysique, Faculté des Sciences) est l'investigateur principal belge de Gaia. Il dirige également les chercheurs du consortium en charge du traitement des données concernant les objets du système solaire, étoiles binaires ou multiple, et objets étendus. Seules les données concernant le système solaire ont actuellement été publiées: le travail se poursuit pour localiser les autres objets célestes sur cette nouvelle carte.

Pour les décennies à venir, ces données constituent une carte au trésor qui nous mènera à la découverte de la structure, de l'histoire et du futur de notre Voie Lactée.

Nouveau projet européen sur la sécurité des nanotechnologies

D'une taille de l'ordre du milliardième de mètre, les nanomatériaux sont présents dans de nombreux produits de la vie courante, qu'il s'agisse de produits électroniques, alimentaires, cosmétiques, d'emballages, de vêtements, de biocides ou même de dispositifs médicaux. Pourtant, les risques environnementaux, sanitaires et professionnels de ces nanomatériaux ne sont pas encore bien évalués.

Lancé en 2016, le projet européen EC4SafeNano vise à déterminer l'utilité d'un Centre européen de nanosécurité, chargé d'identifier et de gérer les risques liés aux nanotechnologies. Coordonné par l'Institut national français de l'environnement industriel et des risques (INERIS), le projet rassemble 15 partenaires, issus d'université ou de centres de recherche appliquée.

L'ULB en fait également partie, par l'intermédiaire d'Andrée Puttemans et Anthony Bochon (Centre de droit privé de la Faculté de Droit et de Criminologie – Unité de droit économique). Ils sont chargés de tous les aspects juridiques du projet ainsi que de la mise en place d'un réseau d'échange d'informations (focus network) sur la réglementation et la standardisation en matière de nanosécurité. Afin d'étendre l'implication de l'ULB, ils invitent tous les collègues, chercheurs et étudiants, de toutes disciplines, qui travaillent dans le domaine des risques liés aux nanotechnologies à prendre contact avec eux et à participer au focus network. L'appel est lancé !

Contacts: Andree.Puttemans@ulb.ac.be et Anthony.Bochon@ulb.ac.be