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[ Recherche ]


L'ULB et la VUB s'associent autour de projets conjoints

L'Université libre de Bruxelles et la Vrije Universiteit Brussel ont toujours eu des liens étroits, qui continuent à se développer. À l'occasion du Joint research day, organisé mercredi dernier, les deux universités souhaitaient mettre en avant leurs projets de recherche conjoints.

En matière de recherche, les projets conjoints ULB-VUB visent principalement à mettre en commun les ressources et expertises des deux universités: thèses de doctorat en cotutelle, groupes de recherche conjoints, projets de recherche ou plateformes technologiques communs. Cette stratégie permet de réaliser de réelles économies d'échelle, de développer une synergie productive et de mettre sur pied des projets de plus grande ampleur.

Les Joint Research Groups constituent la forme la plus avancée de collaboration entre les institutions: ils rassemblent des chercheurs actifs autour d'une même thématique de recherche. 13 groupes conjoints sont actuellement actifs. Cette dynamique a un effet positif pour les chercheurs des deux institutions, car on constate une augmentation du nombre de thèses et de publications conjointes, du nombre de contrats de recherche décrochés, ainsi qu'une qualité de recherche et une visibilité à l'international accrues. La collaboration a tout bon !


Détecter les indicateurs du réchauffement climatique par satellite

L'European Research Council vient de décerner une bourse ERC-Advanced à Cathy Clerbaux, professeur invitée au Service de chimie quantique et photophysique (Faculté des Sciences) et directeur de recherche au CNRS (France).

Le projet IASI-FT (IASI - Flux and Temperature) vise à détecter des indicateurs du réchauffement climatique à partir de données hyperspectrales mesurées par satellite. En orbite depuis 10 ans sur le satellite MetOp, l'instrument IASI a déjà fourni des milliards d'observations. Elles seront exploitées avec des techniques statistiques pointues combinées à des outils big-data pour extraire des informations nouvelles sur des variables climatiques importantes mais difficiles à mesurer précisément depuis l'espace: flux radiatifs, aérosols, températures, et concentrations en ozone. Le projet vise à mieux comprendre la variabilité naturelle de ces composants, pour identifier ce qui peut être attribué au réchauffement du climat.

Plus d'informations sur la mission IASI dans cette vidéo.


Mieux gérer les égouts à Bruxelles

Chercheurs à l'École Polytechnique de Bruxelles, Nicolas de Ville et Michel Verbanck ont étudié... les égouts bruxellois! Leur étude, publiée dans la revue Brussels Studies, s'est focalisée sur un des collecteurs alimentant la station d'épuration Nord de Bruxelles: en cas de trop grands afflux, un déversoir de protection prévoit la décharge des eaux usées directement dans la Senne, sans passage par la station d'épuration. Les deux ingénieurs ont cherché à mieux comprendre les facteurs à l'origine de la multiplication de ces évènements polluants, en se basant sur les données de Flowbru, le réseau de surveillance quantitatif des eaux de surface et des eaux usées.

Ils ont tout d'abord mis en évidence une infiltration d'eaux propres parasites dans le réseau des égouts, une infiltration qui surcharge le réseau. Ils suggèrent dès lors de limiter cette infiltration en étanchéifiant mieux les collecteurs par exemple. Cependant, cette infiltration contribue à un processus d'autonettoyage des égouts et la réduction de ce processus pourrait donc aussi contribuer à un encrassement accru des égouts par sédimentation. Or, c'est précisément le deuxième facteur soulevé par les chercheurs: l'accumulation des sédiments. L'étude démontre que la couche de sédiment au fonds du collecteur étudié est aujourd'hui cinq fois plus épaisse que ce que l'on observait au milieu des années 1980, ce qui favorise les surcharges du collecteur.