] La Lettre de l'ULB [

Que deviendraient les calottes glaciaires dans un monde plus chaud d'1,5°C? La fonte des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique contribue de plus en plus à l'augmentation du niveau de la mer. Surnommées les "géants endormis" de la Terre, ces calottes pourraient potentiellement faire monter le niveau de la mer de plus de 70 mètres, à long terme.

Une nouvelle étude, dirigée par Frank Pattyn (Laboratoire de Glaciologie) et publiée dans Nature Climate Change, suggère que les prévisions actuelles sur l'impact d'un réchauffement de 1,5°C sur ces calottes sont incertaines. Ceci s'explique par la compréhension limitée des changements de la circulation atmosphérique autour du Groenland et de la circulation océanique autour de l'Antarctique. L'étude conclut cependant qu'il est important de limiter le réchauffement de la planète d'ici 2100 à 1,5°C. Au-delà, il existe en effet un risque d'atteindre des points de basculement entraînant une perte de masse irréversible.

Cette perte massive serait due, pour le Groenland, à la fonte accrue de la calotte glaciaire. Pour l'Antarctique, les instabilités marines de certains secteurs de la calotte glaciaire seraient impliquées. La fonte de ces géants entraînerait une élévation du niveau de la mer de plusieurs mètres, sur des échelles de temps allant de siècles aux millénaires, avec des conséquences dramatiques pour l'existence des petits États insulaires et pour les villes côtières du monde entier. Frank Pattyn et ses collègues appellent donc à limiter le réchauffement de l'atmosphère à 1,5°C, afin d'éviter une fonte massive de ces géants de glace et de limiter et contrôler les conséquences qui en découleraient.

Du gigantesque pénis de Saint-Gilles aux œuvres de Bonom, Bruxelles est touchée depuis des années par une vague d'interventions artistiques associées au Street-Art. Réalisées à l'origine dans la clandestinité et en toute illégalité, leurs auteurs ont gagné d'abord en reconnaissance auprès des citoyens puis des institutions – monde de l'art, autorités publiques, marché privé.

Cette évolution génère des situations inédites, qui seront étudiées lors d'un colloque international les 28, 29 et 30 novembre. Pour l'initiateur du colloque, Eric Van Essche (Groupe de recherche en sociologie des arts et des cultures, Faculté de Philosophie et Sciences sociales) il est intéressant d'aborder ces interventions sous différents angles: esthétique, sociologique, politique, management culturel et économique.

L'analyse de ces situations émergentes se fera en les replaçant dans le cadre plus général de l'art dans l'espace public et de la "ville créative" et en les abordant dans l'esprit des Cultural Studies. Le but: créer des échanges entre les différents acteurs pour prendre du recul, dépasser les polémiques, tirer des enseignements voire énoncer des prévisions quant à l'évolution du terrain.

Eric Van Essche explique cette évolution du Street-Art dans un article à lire sur The Conversation, dont l'ULB est partenaire.

Isabelle Demeestere est médecin à l'Hôpital Erasme et chercheuse en Faculté de Médecine. Sa question de recherche concerne la préservation de la fertilité des patients devant subir une chimiothérapie, un enjeu important de leur qualité de vie future.

Dans la vidéo L'Objet de la recherche, Isabelle Demeestere explique plus en détail ses recherches. Elle apporte également un objet insolite: un sachet de graines d'épinards, symbole d'une reconversion rêvée et du travail universel du chercheur.

Isabelle Demeestere était également présente sur le plateau de l'émission radio Les Éclaireurs ce samedi 17 novembre. Informations et podcast sur la page de l'émission.