La lettre aux étudiants

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Justice: quel visage demain ?

A quoi pourrait ressembler le travail des acteurs de la justice en en 2020 ? Pendant plusieurs mois, des chercheurs de la Solvay Brussels School of Economics and Management ont interrogé des policiers, des parquetiers, des juges, des assistants de justice, des agents pénitentiaires.

A force de questionnements, d'interpellations, de débats, de mises en perspective, de critiques, les chercheurs ont établi six scénarios politiques pour la justice de demain: scénarios de continuité ou de rupture, scénarios d'autonomie, d'autorité ou de réponses exogènes. Benoît Bernard, Anne Drumaux et Jan Mattijs les décrivent dans un livre qui vient de paraître aux Editions Bruylant, La justice pénale en prospective. Six scénarios à l'horion 2020.

Inégalités hommes-femmes à l'université

En 2010, dans les universités francophones de Belgique, les jeunes femmes représentaient 54% des étudiants et 57% des diplômés. Mais malgré la croissance impressionnante du nombre de femmes diplômées, des inégalités persistent entre hommes et femmes sur le marché du travail.

Des chercheurs du Département d'économie appliquée (DULBEA) - Danièle Meulders, Síle O'Dorchai, Natalie Simeu - de la Solvay Brussels School of Economics and Management ont étudié les inégalités de représentation des femmes et des hommes au sein de la population étudiante et aux différents niveaux de la carrière académique dans les universités francophones de Belgique.

Les chercheurs ont observé que si le pourcentage d'étudiantes a augmenté dans toutes les filières d'études, les jeunes femmes restent peu représentées notamment parmi les ingénieurs (18%) et les informaticiens (6%), filières porteuses en termes d'emploi. Mais la répartition inégale des hommes et des femmes au travers des différentes filières d'étude n'explique pas à elle seule les inégalités dans l'emploi: à diplôme et ancienneté identiques, des écarts salariaux de genre importants existent.

Autre constat inquiétant, au sein du monde universitaire, la féminisation de la population étudiante ne se traduit pas par une hausse du pourcentage de femmes aux échelons les plus élevés de la carrière académique et dans les instances décisionnelles des universités et du FNRS: de majoritaires parmi les étudiants et d'égales parmi les assistants, les femmes laissent petit à petit la place aux hommes pour n'être plus que 11% parmi les professeurs ordinaires en Belgique (10% dans les universités francophones).

Ces inégalités s'expliqueraient par le mode de fonctionnement des universités et dans le modèle masculin qui y est véhiculé et privilégié. "En comparaison avec les autres  pays européens, où les universités ont mis en place de nombreuses politiques actives pour plus d'égalité, les universités francophones de Belgique font figure de parent pauvre", notent les chercheurs.

Les résultats de cette étude seront présententé lors de la conférence "Femmes et Universités" qui sera organisée le 7 mars à 16h dans la Salle Dupréel (bâtiment S - campus du Solbosch). Plus d'info: dev.ulb.ac.be/dulbea/fr/news.php