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Un partenariat de plus de 60 ans: c'est ce que le recteur de l'ULB, Yvon Englert a souhaité célébrer en se rendant en mission à l'Université de Lubumbashi (UNILU) du 26 février au 3 mars derniers.

Fondée en 1956, avec l'appui de l'ULB, dont étaient issus les deux premiers recteurs, l'UNILU est l'université africaine avec laquelle nous entretenons le plus de partenariats. Toutes les facultés de l'ULB sont effectivement impliquées dans des collaborations diverses avec des collègues congolais de cette province du Haut-Katanga, dans des domaines aussi diversifiés que la criminologie, la littérature, les sciences médicales, l'agronomie, l'anthropologie, les sciences appliquées ou l'architecture.

C'est pourquoi Yvon Englert a choisi cette destination pour sa première mission internationale décidée et conduite par l'ULB. La délégation de l'ULB était composée, outre du recteur de notre Université et de la vice-rectrice aux relations internationales et à la coopération au développement Marie-Soleil Frère, de Gaëlle Ducarme du Service international, ainsi que de représentants des Facultés d'Architecture et de Médecine. Des visites ont été organisées dans les inftrasctrutures de santé (hôpital Sendwe, cliniques universitaires, école de santé publique) et dans différents projets relevant de la Faculté polytechnique et d'Agronomie.

Après 60 années de cheminement commun, de nouvelles perspectives se dessinent. Ainsi, l'appui de l'ULB à la mise en place d'une nouvelle Faculté d'Architecture à l'UNILU a été discutée, de même que la mise en place d'un master en droit commercial de l'OHADA et d'un renforcement des dispositifs d'encadrement des doctorants au sein des écoles doctorales. Les potentialités de l'enseignement à distance et les perspectives de partenariat avec le secteur privé pour appuyer certaines de nos collaborations ont également été au menu des discussions. La mission a enfin profité d'une très belle rencontre avec nos alumni, de nombreux collègues de l'UNILU ayant été formés à l'ULB.

Dans le cadre de leur accord de partenariat privilégié, signé en 2016, l'ULB et l'Université de Lausanne se sont engagées à encourager, renforcer et soutenir de manière prioritaire leurs collaborations en matière de recherche et d'enseignement. À cette fin, elles ont constitué un fonds commun d'un montant annuel de 30 000 EUR, destiné à financer le lancement de nouveaux projets bilatéraux. Ce fonds octroiera des crédits d'impulsion à des projets de collaboration déposés conjointement par des équipes de l'UNIL et de l'ULB. Il peut s'agir, par exemple, de la préparation d'un projet de recherche ou d'une publication, de la préparation et de la conduite d'une école d'été, de la mise en place d'un enseignement en commun, de la tenue d'une conférence, de la mise en place d'un réseau de doctorants, etc.

Le fonds finance uniquement des nouveaux projets. Il peut cependant soutenir des collaborations existantes si la valeur ajoutée et l'aspect novateur de la demande de sont clairement démontrés et justifiés. Le budget accordé court sur deux années et ne vise pas à financer le projet à moyen ou long terme. Toutes les disciplines et tous les types de coopération sont admissibles.

Le texte complet de l'appel est consultable dans le document attaché et des informations complémentaires sont disponibles au Service international (Yvon.Molinghen@ulb.ac.be).

Appel à projets.pdf

Le 8 mars dernier se tenait à Bruxelles la réunion annuelle du G3, réseau international francophone composé de l'Université de Genève, de l'Université de Montréal et de l'ULB. La traditionnelle séance de présentation des projets financés par le fonds commun s'est déroulée sur un mode inspiré de "ma thèse en 180 secondes" et rebaptisée pour l'occasion: "G3 minutes pour vous parler de mon projet". Comme souvent, les promoteurs ont réussi à communiquer leur enthousiasme et à démontrer le dynamisme et la richesse des contacts scientifiques établis entre des équipes belges, suisses et québécoises qui ne se connaissaient parfois pas avant de commencer à travailler ensemble.

Le Comité de direction du G3 s'est ensuite penché sur l'avenir des appels à projets. Il a indiqué son souhait d'abandonner l'actuel système de financements annuels renouvelables trois fois, au profit de crédits d'impulsion s'étalant sur deux années, non renouvelables mais d'un montant plus conséquent. Ceci devrait faciliter la gestion tant pour les promoteurs que pour les services comptables. L'alternance d'appels généraux, ouverts à toutes les disciplines, et d'appels thématiques, plus ciblés, a également été confirmée. Enfin, le Comité de direction a évoqué un élargissement des activités du G3 dans des domaines aussi divers que la communication, l'enseignement à distance et les partenariats avec l'Afrique subsaharienne.

La convention-cadre du G3, qui arrive à échéance en septembre 2017, sera renouvelée cet automne à Montréal.