[Intra]lettre

Dix-huit nouveaux projets ARC vont débuter prochainement à l'ULB: 9 projets "consolidation" et 9 projets "avancés".

Parmi ces projets, une équipe s'intéressera, par exemple, à la caractérisation moléculaire du développement du cancer de l'œsophage, une autre à l'évolution de l'alimentation des jeunes en Belgique, d'autres aux mécanismes de résistances des bactéries aux antibiotiques, à la conception d'un nouveau type de circuits intégrés informatiques ou encore aux pratiques de la jeunesse est-asiatique dans les espaces publics.

Des thématiques variées, à découvrir sur le web.

Actuellement, en Belgique, les installations photovoltaïques couplées à des batteries au plomb ne permettent pas d'assurer l'auto-suffisance électrique d'un ménage à un coût raisonnable. C'est en résumé la conclusion de l'étude des chercheurs de l'ULB, publiée dans le journal Applied Energy.

Les chercheurs menés par Guilherme Silva et Patrick Hendrick (Aéro-thermo-mécanique, Ecole Polytechnique de Bruxelles) ont rassemblé, à l'échelle de la Belgique, les données les plus récentes de l'Institut royal météorologique, des fournisseurs d'électricité et des installateurs, et les ont intégrées à leurs modèles de simulation. Ces simulations révèlent que le taux maximal d'auto-suffisance des panneaux solaires ne serait que d'environ 40%, suite notamment à un décalage entre l'approvisionnement en énergie solaire et la consommation d'électricité.

Pour dépasser ces 40%, le stockage de l'énergie semble être la solution la plus évidente. Les chercheurs ont alors associé des panneaux solaires à des batteries au plomb et ont constaté que l'énergie consommée devient alors très onéreuse : essayer d'atteindre une auto-suffisance de 60% peut coûter jusqu'à deux fois le prix du réseau !

Pour parvenir à une auto-suffisance durable, les auteurs suggèrent de combiner plusieurs sources d'énergie, afin de compenser les faiblesses de chacune. En attendant des progrès techniques capables de fournir une solution...

"Durant les périodes de conflit, le peuple a besoin de se divertir et les artistes ont besoin de créer pour échapper à la dure réalité de la vie quotidienne". En 2013, Christopher Brent Murray - MUCIA, Faculté de Philosophie et Sciences sociales - est parti de ce constat pour organiser un colloque international sur l'activité musicale en Belgique durant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, un ouvrage collectif -18 contributeurs - publié dans le dernier numéro dela Revue belge de musicologie, reprend les recherches qui y ont été présentées. Différents thèmes comme la production musicale des grandes institutions, la récupération politique de la musique classique, l'évolution des cabarets et des boîtes de jazz y sont, entre autres, abordés.

Le chercheur s'est intéressé plus particulièrement à l'évolution du théâtre de la Monnaie sous l'occupation. Malgré l'absence d'archives administratives, il a pu, sur base de documents éparpillés dans plusieurs institutions, retracer les grands évènements de l'époque, les conditions de travail du personnel, la présence allemande dans la salle, ou encore les pressions de l'autorité occupante sur la programmation.

Cet ouvrage trilingue, collectif et varié, jette un regard sur la vie musicale foisonnante en Belgique durant une période sombre de son histoire.