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Projet européen "GEM-STONES"

Nouveau projet financé par le fonds européen Marie Sklodowska Curie, GEM-STONES est un projet de Doctorat Européen Conjoint focalisé sur la position de l'Union européenne face à la prolifération d'institutions internationales et l'accroissement de la complexité du système mondial.

Coordonné par l'Institut d'Études européennes de l'ULB (IEE-ULB) pour 4 ans, le programme réunit 15 partenaires européens et est financé à hauteur de 3,89M€. GEM-STONES financera 15 bourses de doctorat réalisées en cotutelle par 2 universités et un mentor non-universitaire, partenaires du consortium. Les jeunes chercheurs se pencheront sur la question suivante: la complexité du système mondial due à la prolifération d'institutions internationales renforce-t-elle ou affaiblit-elle la capacité de l'UE à interagir avec le monde ?

La formation sera aussi appuyée par un stage de terrain auprès d'un des 6 partenaires non-universitaires du groupe. Le consortium organisera également des activités collectives entre chercheurs et la participation à plusieurs activités de diffusion de leurs recherches.

Algorithmes: de New York à Bruxelles

Les algorithmes sont des "recettes" de calcul permettant de résoudre un problème bien défini à l'aide d'un ordinateur. Les structures de données organisent la représentation des données dans la mémoire d'un ordinateur de façon que leur traitement puisse se faire de manière efficace. Ces structures constituent la pierre angulaire de tout logiciel ou système d'exploitation moderne.

John Iacono, professeur à la Tandon Engineering School de l'Université de New York, a effectué un séjour d'un an en tant que Fulbright Research Scholar au sein du Service d'algorithmique du Département d'informatique géré par Stefan Langerman et Jean Cardinal (Faculté des Sciences). Il a particulièrement contribué à la compréhension des structures de données dites "adaptatives", dont les performances s'adaptent de manière optimale au comportement des utilisateurs.

Son séjour à l'ULB lui a permis de faire des progrès significatifs sur de nombreuses questions fondamentales, notamment sur l'optimalité des arbres de recherche, certaines familles de problèmes de complexité quadratique, et les modèles de calculs pour les architectures modernes. De nouvelles collaborations prometteuses ont aussi été initiées avec des doctorants.

En guise de conclusion, le 1er juin, il fera un exposé grand public de ses recherches récentes à 16h à la salle Solvay (Campus Plaine, bâtiment NO, 5ème niveau).

On connait la force du magnétisme cosmique

Planètes, étoiles, galaxies... tous les objets célestes génèrent un champ magnétique. Mais il existerait également un champ magnétique cosmologique, plus faible, qui pénètre l'ensemble de l'Univers. Un trio de chercheurs est parvenu à imposer des contraintes fortes sur la puissance de ce champ magnétique cosmologique.

Ce travail de Petr Tinyakov et Federico Urban, chercheurs au Service de Physique théorique (Facultés des Sciences), et de leur collègue russe Maxim Pshirkov, est publié dans le journal scientifique Physical Review Letters (PRL). Les chercheurs ont analysé les radiations émises par quelque 3000 sources extra-galactiques et, plus précisément, les mesures de rotation du plan de polarisation de ces radiations ("rotation de Faraday"). En effet, la polarisation de la radiation est perturbée par les champs magnétiques qu'elle rencontre dans son trajet jusqu'à la Terre ; les mesures de la rotation de Faraday renseignent donc sur la force du champ magnétique traversé. En enlevant l'effet imputé à la Voie Lactée et en comparant leurs données avec des modèles existants, les chercheurs ont déterminé que le champ magnétique cosmologique avait une magnitude maximale de 1 nG, une valeur 5 fois plus fine que les estimations précédentes.

Les chercheurs réalisent de fréquentes campagnes observations dans l'observatoire Telescope Array, en Utah (USA): la connaissance de la puissance du champ magnétique cosmologique leur sera particulièrement utile pour améliorer l'interprétation des observations de rayons cosmiques de très haute énergie, qui fournissent de précieux renseignements sur la nature de l'Univers (matière noire, énergie noire, propriétés des objets astrophysiques) et sur les interactions de particules à très haute énergie.

[Explication dans le PRL Focus]