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Quelque 150 chercheurs, issus de pas moins de 22 pays et 91 institutions, ont collaboré pendant cinq ans pour établir l'atlas biogéographique de l'océan austral qui vient d'être publié par le Scientific Committee on Antartic Research, SCAR. Parmi les partenaires, le Laboratoire de Biologie marine de la Faculté des Sciences. "C'est une collaboration internationale sans précédent", explique Bruno Danis, du Laboratoire de Biologie marine, "Nous avons la volonté d'offrir un accès ouvert non seulement à l'information qu'il contient mais aussi aux données brutes issues de recherches et expéditions menées depuis des décennies dans un environnement extrême".

La prochaine étape est de développer un atlas dynamique, au contenu continuellement mis à jour grâce aux données de missions. Le Laboratoire de Biologie marine jouera un rôle-clef dans cette seconde phase, en étroite collaboration avec l'équipe du projet biodiversity.aq.

Plus d'information:
http://atlas.biodiversity.aq

Chercheur au sein de CIERL (Centre interdisciplinaire d'étude des religions et de la laïcité, Faculté de Philosophie et Lettres), Majid Golpour propose l'analyse de l'actualité de l'islam politique, par le retour vers les racines historiques de sa crise millénaire. Diplômé de l'Académie Diplomatique Internationale et de l'Université Paris 5-Sorbonne, sa thèse de doctorat, portait déjà sur les racines sociologiques de la légitimité islamique. "La question de la légitimité islamique constitue une problématique millénaire et s'articule autour de deux crises permanentes qui ont traversé toute l'histoire de l'islam: crise de l'identité communautaire et crise de légitimité politique", explique Majid Golpour.

"Les conflits actuels sont dans la continuité de plus de 13 siècles de dissensions théologico-politique, mais aussi les métamorphoses, qui sur le plan confessionnel, communautaire et racial, ont divisé la 'communauté musulmane originelle'. L'Islam(s) d'aujourd'hui, loin d'être une religion unifiée et établie, reste pluriel et éclaté à travers plus de 400 groupes, avec des dogmes, stratégies et rhétoriques les plus divergents. Contextualiser les conflits actuels, au sacrosaint de cette crise millénaire de l'islam, nous permet de comprendre la raison de l'absence de l'autorité suprême en islam. Cela nous permet également de nous interroger sur les prétendus 'liens généalogiques' des islamistes et la validité de leur thèse quant à leur 'légitimité islamique' et leur jihad 'guerre sainte'", souligne le chercheur.

Ce 18 septembre, Majid Golpour et d'autres experts académiques mondiaux échangeront sur le système politique iranien et ses institutions, notamment, sur la guerre des factions au sein de la République Islamique d'Iran, lors de l'après-midi de réflexion "Les arcanes du pouvoir de la République islamique d'Iran", à l'ULB.

> En pratique:
Le 18 septembre 2014 de 14h à 16h30 - campus du Solbosch - salle UB2.129 - inscription gratuite mais obligatoire en ligne - programme complet et infos complémentaires dans le pdf joint à cet article - après-midi organisé par le CECID (Centre d'études de la coopération intenrationale et du développement) avec l'Institut européen de recherche sur la coopération méditeranéenne et euro-arabe.

databox1-art-attach-6651.pdf

Au cours du développement embryonnaire, les cellules qui vont former le coeur doivent être spécifiées au bon moment, migrer au bon endroit et proliférer pour garantir le développement harmonieux et une bonne croissance du coeur. La moindre erreur lors de ces étapes critiques du développement conduira à des malformations cardiaques congénitales qui représentent la première cause de malformations sévères à la naissance.

Dans un article publié dans la revue Nature Cell Biology, une équipe de chercheurs emmenés par Cédric Blanpain, IRIBHM-Faculté de Médecine a identifié différents progéniteurs cardiovasculaires qui naissent à des moments différents, se différencient dans des cellules cardiovasculaires différentes et contribuent à la formation de différentes régions du coeur.

"Nous étions extrêmement surpris de découvrir que les progéniteurs cardiovasculaires précoces avaient une contribution régionale aussi étroite et n'étaient pas capables de se différencier en plus d'un type cellulaire comme le font les progéniteurs cardiaques tardifs. Cela nous amène à repenser fondamentalement la manière dont le coeur se forme" commente Fabienne Lescroart, la première auteur de cette étude.