] La Lettre de l'ULB [

On estime qu'en Belgique, 8% de la population est atteinte d'un diabète. Malgré les recherches sur cette maladie, les outils diagnostiques et thérapeutiques restent limités.

C'est pourquoi des chercheurs se sont regroupés au sein du projet européen "T2D system": ensemble, ils étudient les cellules bêta du pancréas, dont la défaillance entraîne le diabète. Les chercheurs vont analyser ces cellules sous toutes les coutures: génome, ARN, protéines... et étudier ces données pour mieux comprendre le diabète de type 2 et envisager de nouvelles pistes de traitement et de diagnostic, adaptées à chaque patient.

Miriam Cnop (ULB Center for Diabetes Research, Faculté de Médecine, Hôpital Erasme), coordinatrice du projet, nous en dit plus en vidéo dans un nouveau numéro d'Images de Sciences.

Quel impact ont les religions sur le niveau d'éducation de leurs fidèles ? Dans leur document de travail, "Les religions et l'éducation", Pierre-Guillaume Méon et Ilan Tojerow - Faculté Solvay Brussels School of Economics and Management (SBS-EM) - ont étudié l'influence des principales confessions sur le niveau d'éducation des fidèles.

Les chercheurs se sont basés sur les données du "World Values Survey" - enquête internationale sur l'évolution des valeurs et des croyances autour du monde. Ils ont étudié, pays par pays, l'impact de sept confessions (catholicisme, protestantisme, orthodoxie, bouddhisme, islam, judaïsme, et hindouisme). Ils ont ainsi remarqué que les sept confessions avaient un effet positif sur le niveau d'éducation de leurs adeptes dans certains pays, négatif dans d'autres pays, et statistiquement non-significatif ailleurs. Aucune confession n'aurait donc d'effet universel.

Ce constat va à l'encontre d'un certain nombre d'idées, par exemple que certaines confessions bénéficient de façon universelle du fait d'avoir fait de la lecture une obligation religieuse, comme c'est le cas dans le protestantisme ou le judaïsme. L'étude souligne également qu'une confession minoritaire dans un pays aura une plus forte probabilité d'avoir un effet positif sur l'éducation. Pour Pierre-Guillaume Méon, plusieurs hypothèses pourraient expliquer ce résultat: par exemple, les minorités pourraient compenser les discriminations en investissant dans l'éducation ou bénéficier de stéréotypes positifs.

Installée sur le Biopark de Charleroi, la spin-off Antigon ambitionne d'améliorer la sécurité transfusionnelle grâce à une technologie brevetée, développée par Francis Corazza et Hanane El Kenz - Laboratoire de recherche translationnelle, Faculté de Médecine - CHU Brugmann. Antigon développera et lancera au niveau mondial, un nouveau dispositif "Point of Care Testing". Simple d'utilisation, ce dispositif permet au personnel soignant de contrôler la concordance, avec une fiabilité totale, entre le groupe sanguin ABO d'un patient et celui de la poche de sang qui lui est destinée.

Il offrira une double vérification instantanée, au lit du patient: électronique par rapport au dossier de la Banque de sang et analytique par la réalisation des tests ABO du patient et de la poche de sang.

"Le développement de ce nouveau dispositif s'effectuera avec la mise en place d'un consortium d'entreprises régionales privées (WOW Technology, Microbelcaps) et en étroite collaboration avec le centre de recherche agréé SIRRIS et les Laboratoires de recherche translationnelle de l'ULB - CHU Brugmann et TIPs - Physique des fluides", souligne Thierry Baltus, CEO de la spin-off Antigon.