] La Lettre de l'ULB [

Doctorante au Centre de recherche en psychologie sociale et interculturelle - Faculté des Sciences psychologiques et de l'éducation -, Sarah Miller étudie les normes émotionnelles, c'est-à-dire les émotions que nous devrions (ou non) ressentir et exprimer en société dans une situation donnée.

Elle étudie la variation de ces normes entres les cultures et la manière dont les personnes immigrées s'approprient les codes de leur pays d'accueil.

Et pour illustrer sa vision de la recherche, elle a apporté... un masque, évidemment !

À découvrir en vidéo dans la vidéo L'Objet de la recherche.

La remise des Prix quinquennaux du FNRS et du FWO a eu lieu le 30 novembre dernier à Bozar. Décernés tous les 5 ans, ces prix prestigieux récompensent le travail de 5 chercheurs de chaque communauté linguistique, toutes disciplines confondues, et sont destinés à confirmer leur reconnaissance internationale.

Quatre des cinq prix quinquennaux décernés cette année par le FNRS ont été attribués à des chercheurs de l'ULB:

• Cédric Blanpain (U-CRC, Faculté de Médecine) remporte le prix scientifique Joseph Maisin pour les sciences biomédicales fondamentales ;

• Axel Cleeremans (UNI, Faculté des Sciences psychologiques et de l'Éducation) a reçu le prix scientifique Ernest Solvay pour les sciences humaines et sociales ;

• Marc Henneaux (Faculté des Sciences) s'est vu attribuer le prix Dr A. De Leeuw-Damry-Bourlart pour les sciences exactes fondamentales ;

• Christos Sotiriou (U-CRC, Faculté de Médecine, Institut Bordet) repart avec le prix scientifique Joseph Maisin pour les sciences biomédicales cliniques.

Ils ont reçu leur prix des mains du roi Philippe, en compagnie du 5e lauréat francophone, Philippe Dubois de l'UMONS, et des 5 lauréats néerlandophones.

Découvrez le reportage sur ULBTV ainsi que le portrait des cinq lauréats francophones réalisé par le FNRS.

photo ©F.R.S.-FNRS – Jean-Michel Byl

Les droits humains sont multiples. Ils sont reconnus dans de nombreux textes tant régionaux, nationaux, européens qu'internationaux. L'ensemble de ces sources, sans hiérarchie clairement établie, forme un univers juridique fragmenté.

Le PAI "Human Rights Integration (HRI)" porte sur le défi de l'intégration des droits de l'homme dans une société globale. Il se centre sur la perspective des utilisateurs pour étudier les effets de cette fragmentation qui peut conduire au déficit d'une protection juridique effective ou, au contraire, à son renforcement.

Organisée après trois années de recherches autour de la Journée internationale des droits de l'homme, la conférence organisée à l'UGent ces 9-11 décembre est l'occasion de débattre des résultats des cinq équipes partenaires (U Antwerp, UGent, USL-B, ULB, VUB et Université d'Utrecht) dans un cénacle scientifique élargi. On y parlera discriminations raciales, santé, diversité culturelle, migration, mais aussi effectivité, transnationalisation, pluralisme, sécurité et justice sociale.

Promotrices de ce projet pour l'ULB, Emmanuelle Bribosia (IEE) et Isabelle Rorive (Centre Perelman de philosophie du droit, Faculté de Droit et de Criminologie) y aborderont les défis que rencontre le droit de la non-discrimination quand les entreprises privées brandissent leur "conscience".