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[ International ]

Mise en place d'une veille démocratique pour le Brésil

Depuis l'entrée en fonction du président Jair Bolsonaro le 1er janvier dernier, des menaces de plus en plus lourdes pèsent sur les universités brésiliennes que le nouveau pouvoir en place considère comme des "foyers gauchistes".

L'ULB ne se mêle pas de politique mais elle entend s'appuyer sur les principes de démocratie, de droits humains et de liberté académique pour tenter, dans la mesure de ses moyens, de défendre des collègues en danger. Elle l'avait fait vis-à-vis des professeurs turcs victimes des purges du gouvernement Erdogan (envoi de témoins pour assister aux procès, création de bourses postdoctorales d'urgence, etc.). Elle entend le faire aussi au Brésil au cas où le climat universitaire devrait se dégrader.

Dans un premier temps, elle souhaite mettre en place une "veille démocratique", c'est-à-dire être à l'écoute de ce que les chercheurs et enseignants brésiliens peuvent rapporter comme situations anormales dans leurs institutions: descentes de police, perquisitions, pressions, intimidations, dénonciations, détérioration de matériel ou de livres, manifestations d'agressivité de la part d'autres professeurs ou d'étudiants, etc.

Nous vous invitons à communiquer toute information inquiétante à Frédéric Louault, le président du groupe de travail Amérique latine du Conseil des relations internationales, ou à Yvon Molinghen, qui en est le secrétaire.

Le cas échéant, une cellule de crise pourrait se réunir pour envisager la manière la plus adéquate de réagir. L'Université ne devant en aucun cas prendre position par rapport à des faits qui n'auraient pas été avérés, votre aide sera précieuse dans ce monitoring de la vie académique brésilienne.

Un microprojet de coopération au développement mené par des étudiants de l'ULB financés par l'ARES-CCD

Le projet intitulé "Appui à l'essor d'un centre de santé en milieu rural: la maternité 'Maman Mireille' de Lumata", porté par Cédric Kabeya (MA3 en Médecine), sera réalisé en collaboration avec l'Université de Lubumbashi (RDC) et est parrainé par le professeur Philippe Donnen de l'Ecole de Santé publique.

Les microprojets étudiants de l'ARES-CCD contribuent à la sensibilisation des étudiants de nos universités aux enjeux et problématiques du développement par la réalisation d'un projet au Sud, mené en partenariat avec des étudiants d'un pays en développement.

Pour plus d'informations sur ces financements, vous pouvez vous adresser au Service International:virginie.scheffer@ulb.ac.be.