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10 ans de partenariat privilégié avec l'UC Berkeley

Il y a 10 ans déjà, l'ULB et l'UC Berkeley ont signé un accord de partenariat privilégié, accord qui a apporté une dimension institutionnelle aux nombreuses collaborations existantes entre les deux universités.

En outre, afin de renforcer le partenariat, l'UC Berkeley a proposé de créer un programme, cofinancé à parts égales, pour permettre l'échange de doctorants. Depuis sa création en 2013, 14 doctorants de l'ULB ont bénéficié du programme et 8 doctorants de l'UC Berkeley. Le prochain appel pour ces bourses se clôturera le 15 janvier 2018.

Cette semaine, l'ULB accueille deux représentants de l'UC Berkeley, Sam Castaneda, Director, Visiting Scholar and Postdoc Affairs Program, et Andrew Green, Associate Director. Ils sont à l'ULB pour présenter une conférence intitulée "The American postdoctoral experience : what you should know.

Les deux derniers doctorants arrivés à l'ULB dans le cadre de ce partenariat privilégié sont Ron Makleff en histoire chez Michèle Galand et Alexis Wilkin et Melissa Kate Griffith en sciences politiques chez André Sapir.

Quatre nouveaux projets de coopération universitaire au développement

Quatre nouveaux projets de coopération universitaire au développement (ARES-CCD) viennent d'être sélectionnés pour 2018-2022:

  • Un projet, porté par Judith Le Maire et toute une équipe de la Faculté d'Architecture, vise à créer un "Master en architecture et aménagement situés", à l'Université Kongo en RDC. Cette formation spécifique sera en phase avec l'urgence des besoins en construction d'un pays où l'essentiel de ce qui est bâti l'est sans architecte, ou concerne les classes socioéconomiques favorisées.
  • Le 2e projet, porté par Charles de Cannière de l'École interfacultaire des Bioingénieurs, vise à la conservation de la biodiversité et du développement local dans le contexte d'aires protégées du complexe écologique PONASI au Burkina Faso. Ce complexe écologique est le deuxième plus important continuum de réserves naturelles protégées du pays. Le projet tente de répondre aux besoins liés à la pression démographique, au développement de l'agro-business et à l'utilisation non raisonnée d'intrants chimiques qui dégradent les terres et fragilisent encore une agriculture familiale déjà de faible productivité. Le partenaire au Burkina Faso est l'Université Ouaga - Pr Joseph Ki-Zerbo.
  • Le 3e projet, porté par Fati Kirakoya de l'École de Santé publique, développe la recherche multidisciplinaire pour prévenir et prendre en charge les maladies cardiovasculaires au Burkina Faso. Il renforcera les capacités nationales de recherche grâce à la mise en place d'une unité multidisciplinaire de recherche sur les MCV. Il produira aussi des connaissances sur l'épidémiologie et les déterminants socioéconomiques et culturels des MCV et accompagnera leur utilisation par les décideurs et leaders d'opinion burkinabé et des initiatives adaptées au contexte local. Le partenaire au Burkina Faso est l'Institut de Recherche en Sciences de la Santé / Centre National de la recherche scientifique et technologique.
  • Enfin "BiogasCookGo", porté par Serge Hiligsmann de l'École Polytechnique, renforcera les capacités de l'Université de Kinshasa en formant une équipe interdisciplinaire de doctorants. Leurs recherches contribueront à répondre à deux problèmes majeurs en RDC: la non-valorisation des déchets fermentescibles et la déforestation des zones périurbaines pour la production de bois énergie. Le projet visera l'adoption par les ménages kinois de la production de biogaz à des fins domestiques comme substitut au bois-énergie pour la cuisson des aliments.

Visite du nouvel ambassadeur de Bolivie en Belgique à l'ULB

Le nouvel ambassadeur de Bolivie en Belgique, Nestor Gabriele Bellavite, a été reçu à l'ULB le 12 septembre par Marie-Soleil Frère, la vice-rectrice aux Relations internationales et à la Coopération. L'occasion de faire le point sur les collaborations scientifiques entre l'ULB et les universités boliviennes, et de mettre en lumière deux projets phares coordonnés par des chercheurs de notre institution.

Le premier est mené depuis 2012 par Christophe Delaere (CReA-Patrimoine, Faculté de Philosophie et Sciences sociales) et vise à identifier, inventorier et valoriser le patrimoine culturel du bassin lacustre du lac Titicaca. Il bénéficie actuellement d'un financement triannuel (2016-2018) octroyé à l'ULB par la Coopération technique belge afin de développer un programme belgo-bolivien d'archéologie subaquatique. Les activités menées par l'ULB ont pour objectif de mettre en oeuvre une école d'archéologie subaquatique, un programme de fouilles de l'espace littoral immergé et un projet de cartographie générale de l'ensemble de l'espace lacustre. En 2017, les opérations de l'ULB au lac Titicaca ont permis de découvrir 5 nouveaux sites archéologiques, plus de 10 000 fragments d'objets et représentent 83 jours d'opérations et 730 heures de plongées sur une superficie d'intervention de 109 m2.

Le second projet existe quant à lui depuis 2010 et est piloté par Véronique Fontaine (CoDePhar, Faculté de Pharmacie), en association avec la Faculté de Médecine et en collaboration avec l'Université d'Anvers et l'Université de Liège. Soutenu par des subsides de la coopération au développement de l'ARES, il a pour objectif d'améliorer le dépistage et le suivi du cancer du col de l'utérus en Bolivie. Patricia Rodriguez, ancienne doctorante de l'ULB, a développé à la Faculté de Médecine de l'Universidad Mayor San Simón à Cochabamba un laboratoire de détection pour les papillomavirus humains de haut risque. L'équipe bolivienne, renforcée de deux doctorants, un pharmacien et un gynécologue, a mis au point une technique de dépistage peu couteuse et mieux acceptée par la population car elle est basée sur l'auto-prélèvement. L'efficacité de ce dépistage pour identifier les lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l'utérus est actuellement vérifiée. Ce projet de coopération a suscité l'enthousiasme de nombreux étudiants de l'ULB, notamment ceux de l'Ecole polytechnique de Bruxelles qui grâce à l'aide de leur cellule de coopération (CoDePo) ont développé un programme et une base de données qui a permis l'enregistrement des résultats cliniques et d'analyses des patientes.