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Depuis de nombreuses années, beaucoup contestent la réalité du réchauffement de la planète alors qu'il y a consensus parmi les scientifiques. Pourquoi un tel déni ? Quel rôle jouent les médias ? Quels sont les lobbys politiques ? Fin octobre 2010, l'IGEAT (Institut de gestion de l'environnement et d'aménagement du territoire) de la Faculté des Sciences de l'ULB et Sciences Po Paris organisaient un colloque sur ces controverses climatiques.

Avril 2012, un ouvrage sort, réunissant les interventions de plusieurs experts internationaux de ce colloque. Ils reviennent sur les incertitudes qui font débat ainsi que sur leurs acteurs, les discours, les stratégies du "climato-scepticisme" en particulier en France, aux Etats-Unis et en Chine.

En filigrane, un questionnement – déjà posé il y a quelques années dans le Pôle d'attraction interuniversitaire "Les loyautés du savoir" coordonné par la VUB et auquel ont participle Jean-Claude Grégoire et Isabelle Stengers de l' ULB -, celui des rapports entre sciences et politique.

Réseaux d'excellence en recherche fondamentale, les Pôles d'attraction interuniversitaires (PAI) sont financés par le gouvernement fédéral, pour un budget de 156 millions d'euros sur 5 ans. Ces réseaux regroupent au minimum quatre équipes issues de trois universités ou instituts scientifiques fédéraux, dans les deux Communautés.

L'ULB coordonne 9 PAI et est partenaire de 18 autres, sur un total de 47 PAI financés pour la période 2012-2017. Une belle reconnaissance pour les équipes de l'Université qui participent une fois encore activement au progrès du savoir dans de nombreux domaines, aussi bien en sciences humaines et sociales, qu'en sciences et technologies ou qu'en sciences de la vie et de la santé.

Sur les 9 PAI que coordonne l'ULB, 3 sont de nouveaux réseaux: "Mechanisms of conscious and unconscious learning" (coordonné par Axel Cleeremans, Faculté des Sciences psychologiques et de l'Education), "Combinatorial Optimization: Metaheuristics and Exact methods" (coordonné par Bernard Fortz, Faculté des Sciences) et "Microfluidics and micromanipulation: multi-scale applications of surface tension, micro-MAST" (coordonné par Pierre Lambert, École polytechnique de Bruxelles).

Découvrez l'ensemble des PAI que l'ULB coordonne ou dont elle est partenaire.

A partir de l'œuvre emblématique de René Magritte, le colloque "Pouvoirs du titre. Genèse et enjeux de l'intitulation artistique à l'époque contemporaine (XIXe-XXIe siècles)", qui se tient les 11 et 12 mai prochains, s'interroge sur les enjeux présents au sein du processus d'intitulation des œuvres d'art en privilégiant une approche transversale, par le croisement entre les corpus, les méthodes et les interprétations.

Il met en contact des spécialistes belges de la Faculté de Philosophie et lettres de l'ULB comme Claude Goormans, Catherine Leclercq, Denis Laoureux… et des spécialistes étrangers tels que Pierre‐Marc de Biasi, Marianne Jakobi, G. Roque, Françoise Levaillant…

"Pouvoirs du titre" s'inscrit dans la suite des recherches et des manifestations organisées dans le cadre du projet "Pictoriana" qui réunit plusieurs chercheurs de l'ULB avec pour ambition, à travers l'objet "écrit d'artiste", de faire dialoguer leurs disciplines respectives (Laurence Brogniez en littérature, Valérie Dufour en musicologie, Denis Laoureux en histoire de l'art…) en développant une expertise dans le champ des archives de la création et de l'esthétique comparée.

Un portail informatique a été mis en place, qui, outre une base de données consacrée aux artistes belges, propose un espace éditorial ouvert aux collaborations internationales.

Le colloque "Pouvoirs du titre" sera suivi, en 2013, par un deuxième volet, plus interdisciplinaire, qui se déroulera à l'Université de Clermont-Ferrand. Il est organisé en collaboration avec l'Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, l'École Supérieure d'Art de Clermont Métropole, l'équipe "Histoire de l'art. Processus de création et genèse de l'œuvre" de l'ITEM (CNRS-ENS, Paris).