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Après le débat empêché mardi dernier sur "l'extrême droite est-elle devenue fréquentable?", le recteur de l'ULB a initié une instruction disciplinaire à l'encontre de l'instigateur déclaré de ces incidents, méthodiquement organisés.

Comme Didier Viviers l'a rappelé dans Le Soir du week-end dernier: "Nous respecterons scrupuleusement les procédures que prévoient les règlements de notre Université en cette matière, mais nous sommes déterminés à défendre et à faire appliquer, avec toute la fermeté requise, le respect du débat et les conditions d'une libre expression".

Par aileurs, contrairement à ce qui a été publié dans Le Soir de vendredi dernier, Annemie Schaus, vice-rectrice et ancienne doyenne de la Faculté de Droit et de Criminologie, ne présidera pas la commission de discipline. Elle mènera l'instruction disciplinaire à la demande du recteur.

Dans la foulée de la mise en place du nouveau Conseil d'administration venant d'entrer en fonction au mois de janvier, la commission de discipline doit, elle, être renouvellée. Cette situation est indépendante de l'actualité. La validation de la composition de la commission de discipline aura donc  lieu lors du prochain Conseil d'administration qui se tiendra le 20 février prochain.