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Attribuées sous les auspices du FNRS et FWO, les bourses belges L'Oréal-Unesco for Women in Science récompensent tous les deux ans, trois jeunes femmes pour "l'excellence de leurs travaux, leur courage et leur engagement dans le domaine de la recherche scientifique".

Cette année, deux des trois lauréates sont chercheuses à l'ULB: Evelyne Collignon et Roxane van Heurck.

Au sein du Laboratoire d'Epigénétique du cancer, en Faculté de Médecine, Evelyne Collignon étudie le rôle des protéines TET (récemment découvertes) dans les cancers du sein. "Nous espérons mieux comprendre les mécanismes sous-jacents au développement des tumeurs mammaires et à plus long terme, découvrir de nouveaux biomarqueurs utilisables en clinique" explique-t-elle.

Roxane van Heurck mène ses recherches à l'IRIBHM et à l'UNI (ULB Neuroscience Institute). Elle tente d'élucider la fonction de certains gènes impliqués dans des maladies du développement cérébral humain, et plus particulièrement les malformations cérébrales et les syndromes autistiques ou épileptiques.

Quel rôle l'interconnexion entre les acteurs financiers joue-t-elle pour la stabilité financière au niveau mondial ? Cette question-clef a été étudiée par un consortium de chercheurs de l'ULB (IRIDIA, École polytechnique de Bruxelles & Centre Émile Bernheim, Faculté Solvay Brussels School of Economics and Management), de l'ETH Zurich et du IMT de Lucca (Italie).

Dans un article récemment publié dans Scientific Reports, les chercheurs démontrent, grâce à de puissantes simulations, que la notion de liquidité est un élément primordial en termes de stabilité. Le manque de liquidité agit comme vecteur d'amplification des chocs en provoquant la dépréciation des actifs, des ventes forcées et, par conséquent, une plus grande détresse générale à l'intérieur du système. Les chercheurs notent que l'architecture du marché joue également un rôle lorsque la liquidité devient insuffisante. Mais si certaines semblent plus adaptées que d'autres, le consortium observe qu'aucune architecture ne serait 100% sûre face aux divers paramètres de crise envisagés.

La Belgique a connu une vie musicale riche pendant la Seconde Guerre mondiale, même si particulière puisque l'occupant instrumentalise les arts pour promouvoir ses idées.

Américain, Christopher Brent Murray, qui interviendra lors du colloque La vie musicale en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale, est arrivé à l'ULB (Faculté de Philosophie et Lettres) en 2011 pour étudier les musiciens "ordinaires" - entendez les professionnels anonymes dans la fosse d'orchestre - à Bruxelles et en particulier au Théâtre de la Monnaie.

"La Monnaie est une institution prestigieuse et pourtant, on ne connaît pas les musiciens qu'elle emploie. En commençant à étudier leur parcours, je me suis rendu compte que ces musiciens cumulaient les prestations dans des lieux de musique populaire, les salons, à la radio ou donnaient des cours en plus d'être musiciens à La Monnaie. Considérées ensemble, les vies et carrières de ces musiciens anonymes encapsulaient presque toute la vie musicale de leur temps. Leurs trajectoires professionnelles sont donc un outil précieux pour comprendre les évolutions dans la vie culturelle au milieu du vingtième siècle", explique Christopher Brent Murray.