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Jeunes en IPPJ

À la demande de la ministre de l'Aide à la jeunesse Evelyne Huytebroeck, Dominique De Fraene, Alice Jaspart et Coline Remacle, tous trois chercheurs au Centre de recherches criminologiques en Faculté de Droit et de Criminologie ont étudié les trajectoires de 38 jeunes (27 garçons, 11 filles) placés en IPPJ (Institutions publiques de protection de la jeunesse) ou en centre fermé.

À travers des entretiens biographiques dédoublés, ils dessinent leur parcours de vie et les regroupent en quatre trajectoires: les jeunes pour qui tout bascule à la suite d'un élément "déclencheur" dans la famille, à l'école ou entre amis ; ceux qui traînent un long parcours en institutions ; ceux pour qui tout a commencé "à l'épreuve du quartier" ; ceux enfin "qui ont vécu hors des sentiers battus".

L'étude de l'ULB montre aussi que ces jeunes sont en majorité défavorisés sur le plan socioéconomique, scolaire et familial. Oscillant entre "amour et haine" envers leur famille, ces jeunes trouvent, pour certains, refuge dans leur quartier et auprès de leurs amis. Quant à l'école, elle peut signifier difficultés chez certains tandis que d'autres ont affiché un parcours scolaire stable avant de décliner subitement. Les chercheurs épinglent aussi l'état d'esprit de ces jeunes en IPPJ ou CFF "une lassitude, un fatalisme voire un désarroi face à la situation qui est la leur et sur laquelle ils expliquent n'avoir que peu d'emprise". Et quand on les interroge sur leurs rêves et leurs envies pour l'avenir, la plupart des adolescents expriment des difficultés à s'y projeter… "S'en sortir", "avoir une vie normale avec une famille, un boulot, une maison" sont quelques images d'espoir auxquelles il semble parfois déjà difficile de s'accrocher.

Neurones et protéines NOGO

La protéine NOGO est connue depuis les années 2000 comme une protéine capable d'inhiber la régénération axonale. Produites par les oligodendrocytes du système nerveux central, les protéines NOGO inhibent la repousse des axones (les prolongements du neurone qui conduisent l'influx nerveux).

Ces protéines sont également exprimées par des populations de neurones et en particulier par les cellules de Purkinje du cervelet.

C'est à elles d'ailleurs que se sont particulièrement intéressés Serge Schiffmann, Raphael Hourez et David Gall du Laboratoire de Neurophysiologie de la Faculté de Médecine, dans le cadre d'une collaboration avec l'Université de Zurich et l'Université de Bâle. Grace à différentes techniques – notamment de reconstruction tridimensionnelle de la morphologie neuronale des cellules de Purkinje -, les chercheurs ont démontré que la protéine NOGO neuronale joue un rôle crucial dans le développement de l'arborisation dendritique de ces neurones et dans l'établissement de leurs connexions synaptiques.

Publiée dans la revue PNAS du 31 décembre, cette étude démontre que la protéine NOGO connue comme inhibitrice de la régénération neuronale joue également un rôle régulateur central du développement, de la force et de la structure des connexions synaptiques.

Biologistes marins en Antarctique



Les fonds marins sous les plateformes glaciaires forment des environnements parmi les moins connus sur terre. Victimes du réchauffement climatique et de la fonte des plateformes glaciaires qui en résulte, ils constituent un fabuleux laboratoire d'observation pour appréhender le devenir des écosystèmes marins en Antarctique.

Jusqu'à la mi-mars, le brise-glace allemand Polartsen va prospecter les fonds marins à l'est de la péninsule antarctique , près des plateformes Larsen A, B et C. À son bord, plusieurs dizaines de scientifiques du monde entier, dont deux chercheurs de la Faculté des Sciences, Chantal De Ridder et Philippe Dubois, du Laboratoire de biologie marine.

En collaboration avec des chercheurs de l'Université de Bourgogne (Dijon), ils vont observer la présence et le rôle des échinidés (ou oursins) dans le processus de colonisation. Leur étude aidera à prédire les modifications de la biodiversité attendues à plus grande échelle spatiale autour de l'Antarctique, au cours de ce siècle.

Suivez leur expédition sur le blog: marinebiologybe.blogspot.be

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