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Vidéo: révolution sexuelle et Église

Emmenés par Cécile Vanderpelen (Centre interdisciplinaire d'étude des religions et de la laïcité, CIERL), un groupe de chercheurs s'intéresse à la manière dont le monde catholique et la société belge ont réagi à la révolution sexuelle des années 60.

Regroupés au sein du projet de recherche ARC Sex&Pil "Une spécificité belge? Révolution sexuelle et (dé)pilarisation de 1960 à 2000", les chercheurs étudient les réactions et changements au sein de l'Église, des plannings familiaux et des institutions encadrant la délinquance juvénile suite à cette révolution sexuelle et à la dépilarisation de la société belge.

Un phénomène peu étudié mais qui est pourtant encore très présent aujourd'hui: les questions de religion s'invitent régulièrement dans des débats de société impliquant les questions de sexualité et de famille.

Découvrez ce projet de recherche dans notre nouvelle vidéo "Images de Sciences"

L'état de santé des jeunes

Sous l'égide du Bureau régional pour l'Europe de l'OMS, l'enquête Health Behaviours in School-aged Children (HBSC) internationale se penche sur les comportements de santé et leurs déterminants, chez les jeunes. Pas moins de 42 pays ou régions ont participé à l'enquête 2014 dont les résultats viennent d'être présentés à Bruxelles. Le Service d'information promotion éducation santé (SIPES) de l'École de Santé publique a mené l'étude parmi les jeunes scolarisés en fin de primaire et dans le secondaire en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB).

Le Sipes observe une évolution favorable de certains comportements mais il pointe également de fortes inégalités sociales de santé. Les chercheurs notent par exemple que plus de trois-quarts des jeunes en FWB se déclarent "heureux" ou "très heureux". Côté consommation quotidienne, moins de 10% des adolescents fument, plus de la moitié mangent des fruits et légumes mais seuls 15% pratiquent au moins une heure d'activité physique. Si plus de 9 adolescents sur 10 ont utilisé une protection lors de leur dernier rapport sexuel, les chercheurs notent que le niveau de connaissance sur les modes de transmission du VIH est insuffisant. À épingler aussi, le stress induit par le travail scolaire: il touche un quart des enfants en 5e-6e primaires et 40% des élèves en secondaire !

"De nombreux indicateurs relevés dans cette enquête varient selon le niveau d'aisance matérielle, avec une situation plus défavorable chez les jeunes vivant dans des familles matériellement moins favorisées", soulignent les chercheurs du Sipes qui prônent un besoin d'actions spécifiques, là où les inégalités sont surtout marquées, comme la déclaration de symptômes somatiques ou psychologiques, le sentiment de bonheur, le temps passé devant la télévision, les connaissances des modes de transmission du VIH ou encore les difficultés d'endormissement

Fiches de synthèse disponibles en ligne http://sipes.ulb.ac.be

Grand mapathon pour l'humanitaire

En cas de catastrophes - épidémie, cyclone, afflux de réfugiés, etc -, les cartes constituent un outil indispensable. Or, pour certaines régions, elles manquent, sont trop peu détaillées ou ne sont pas à jour. Et si Google Map fournit une cartographie détaillée pour certains sites, ces données ne sont toutefois pas libres d'utilisation.

Mené par l'ONG Humanitarian Openstreetmap Team, le projet Missing Maps vise à répondre à ces lacunes, en s'appuyant sur un réseau de volontaires qui tracent et identifient des routes, des bâtiments etc. sur la carte libre du monde OpenStreetMap. Ce 16 avril, les chercheurs belges invitent le grand public à participer, sur les campus, à une vaste opération de cartographie volontaire, le Mapathon. Cette initiative interuniversitaire s'inscrit dans le cadre de l'année internationale de la cartographie et sous le patronage du comité national de géographie.

Si l'objectif est ici directement humanitaire – zone identifiée par le projet Missing Maps mal cartographiée et où la population est vulnérable -, les chercheurs sont familiers de cette démarche qui consiste à créer de nouvelles cartes avec des logiciels libres, à partir d'images satellitaires."Le projet MAUPP par exemple a pour objectif de modéliser et de prédire la distribution de la population urbaine en Afrique. Nous développons une méthode pour cartographier l'occupation et l'utilisation du sol de la ville avec des images satellitaires de 50cm de résolution à l'aide de logiciels libres. Cette information sera utilisée ensuite pour désagréger les données démographiques du recensement", explique Eléonore Wolf, laboratoire ANAlyse GEOspatiale (ANAGEO), IGEAT-Faculté des Sciences, "Dans le cadre du projet européen TIRAMISU, nous avons aussi utilisé de telles images pour extraire de l'information utile au déminage humanitaire, l'organiser dans une base de données et, via un logiciel libre de cartographie, la rendre accessible aux organisations de déminage actives sur le terrain".

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