] La Lettre de l'ULB [

La population ne croit plus au marché libéral pour résoudre les problèmes économiques, environnementaux et sociaux. C'est de ce constat qu'est parti Stephan Kampelmann, Centre Emile Bernheim, Département d'économie appliquée (SBS-EM).

Selon lui, les pouvoirs locaux et régionaux sont bien plus enclins à réagir sur ces problèmes que les gouvernements nationaux. De fait, ces instances plus proches du citoyen y sont directement confrontées. Pourtant, le processus d'européanisation diminue leurs marges de manœuvre et leurs ressources. Les pouvoirs locaux doivent donc trouver des alternatives.

Pour mieux le comprendre, Stephan Kampelmann s'est intéressé à l'alliance environnement-emploi exercée sous le précédent gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale. Une initiative avant-gardiste visait à trouver des solutions au sein même des communautés qui composent la Région.

En matière d'alimentation, par exemple, elle a réuni acteurs publics, privés et du monde associatif, pour favoriser une transition vers une alimentation durable, notamment en promouvant une agriculture urbaine. Aujourd'hui, ce secteur représente 2500 emplois.

L'alliance portait aussi sur d'autres domaines: la construction, le tri et la récupération des déchets, la gestion de l'eau. Une initiative encourageante, mais qui peut encore se parfaire selon le chercheur, qui présente son étude lors du Congrès Interdisciplinaire du Développement Durable.

Schaerbeek, Saint-Gilles, Anderlecht et toutes les communes qui jouxtent l'actuel pentagone de la ville de Bruxelles étaient au 19e siècle considérées comme les faubourgs de la capitale.

L'évolution démographique et urbaine de ces zones a nécessité la création, la mise en place et l'évolution d'une nouvelle fonction, celle d'inspecteur voyer des faubourgs de Bruxelles.

Son rôle: organiser, garantir et gérer la voirie comme voie de communication, mais pas seulement. Dans sa thèse,Thierry d'Huart (Institut d'urbanisme et d'aménagement du territoire (IUAT), École polytechnique de Bruxelles) a étudié cette profession, notamment à travers le personnage de Victor Besme, un inspecteur voyer charismatique qui a exercé cette fonction de 1858 à 1904.

"Géomètre, architecte, urbaniste, il avait développé un éventail d'activités impressionnant", précise Thierry d'Huart. Cette pluridisciplinarité lui permit d'acquérir une influence considérable dans le développement urbanistique de ces communes, ainsi que sur d'autres territoires. C'est donc l'originalité de ce rôle, ainsi que la singularité des territoires concernés et l'importance de cet objet d'administration qui a intéressé le chercheur qui présentera son étude liant histoire et urbanisme lors du Printemps de l'Histoire.

Face au cancer, il est important de disposer de nouveaux appareils qui permettent de poser un diagnostic, d'établir un pronostic et d'analyser et contrôler les données avec précision, plus rapidement qu'aujourd'hui.

Réunissant 9 partenaires, le projet européen GLAM a pour ambition de répondre à ce défi: il vise à concevoir et élaborer un nouvel outil de diagnostic capable de détecter des marqueurs biologiques présents dans des fluides biologiques obtenus de façon non invasive, principalement les urines dans le cas des cancers de l'appareil génito-urinaire, afin d'aider les oncologues à prendre de meilleures décisions thérapeutiques dans une approche de médecine personnalisée.

Ce projet mettra au point un appareil intégré, fonctionnant à l'aide de nouveaux biocapteurs photoniques et caractérisé par une sensibilité extrême, la simplicité d'utilisation, la portabilité, un faible coût...

Parmi les partenaires de ce projet européen, Grégory Kozyreff (Unité d'optique non-linéaire théorique, Faculté des Sciences) qui interviendra surtout dans la phase de conception et de démonstration expérimentale en laboratoire, en apportant un support théorique sur les aspects optiques du capteur pour optimiser sa sensibilité.