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Une simple prise de sang pour caractériser un cancer du sein

La recherche de pointe à l'Institut Jules Bordet, centre du cancer intégré de référence en Belgique et à l'étranger, a montré, pour la première fois, que l'analyse de l'ADN tumoral circulant dans le sang (ADNtc) par séquençage d'un panel de 50 gènes permet de détecter les anomalies génétiques de la tumeur primaire et des métastases lors d'un cancer du sein métastatique. Une étude de premier plan menée par le docteur Michail Ignatiadis et la biologiste Françoise Rothé (Laboratoire de recherche translationnelle en cancérologie Mammaire JC Heuson, ULB, dirigé par le professeur Christos Sotiriou à l'Institut Jules Bordet) qui vient confirmer l'énorme potentiel des biopsies liquides.

L'espoir des chercheurs est qu'à l'avenir, il sera possible, via une simple prise de sang, de détecter des anomalies génétiques des cancers du sein, de suivre l'évolution de la maladie, d'évaluer facilement l'efficacité d'un traitement ou de guider le choix d'un nouveau traitement. Les avantages pour les patientes seraient multiples: technique peu invasive et moins risquée comparée aux biopsies solides (prélèvement de la tumeur), simple à mettre en place, une méthode d'analyse efficace dans le cas de lésions ou tumeurs difficilement accessibles via une biopsie classique.

"Les promesses des biopsies liquides sont importantes en vue d'une prise en charge individualisée pour chaque patiente. C'est ce qu'on appelle la médecine personnalisée. Toutefois, ces données demandent encore à être confirmées par d'autres études de plus grande ampleur. Nous n'en sommes qu'au début des découvertes à ce sujet. Néanmoins, nous espérons qu'elles pourront progressivement être intégrées à la routine clinique dans les 5 années à venir pour la prise en charge des patientes", explique le docteur Michail Ignatiadis, oncologue médical à l'Institut Jules Bordet.

Plus d'information sut le site de l'Institut Jules Bordet