] La Lettre de l'ULB [

L'Orchestre et l'Harmonie de l'ULB proposeront un programme éclectique et alléchant pour leur concert de fin d'année, le 11 décembre prochain à 20h, sous la baguette de Zofia Wislocka, Iannis Leonidakis et Romain Felis:

• La danse macabre de Camille Saint-Saëns
• Funeral March of a Marionette de Charles Gounod
• La danse du sabre de Aram Khatchatourian
• Star Wars Saga de John Williams, Arr. Johan de Meij
• Harry Potter Symphonic Suite de John Williams, Arr. Robert W Smith
• Highlights from Star Trek Into Darkness, Michael Giacchino, Arr. M. Brown

> En pratique:
Le jeudi 11 décembre 2014 à 20h
Campus du Solbosch, bâtiment S, salle Dupréel (1er étage)
PAF: 5€, 4€ (ULB, UAE, CEPULB, seniors), 3€ (étudiants), 2€ (Carte ULB Culture). Réservations: orchestre.ulb@gmail.com

Le mardi 9 décembre prochain, à 20h, les Débats de l'ULB accueillent Serge Tisseron, psychiatre, docteur en psychologie, chercheur associé HDR à l'Université Paris VII Denis Diderot, Pierre Fossion, psychiatre au CHU Brugmann et professeur à l'ULB, ainsi que Christian Orange, professeur en sciences de l'éducation à l'ULB et à l'Université de Nantes pour une rencontre sur le thème "Apprivoiser les écrans et grandir".

Les outils numériques bouleversent tous les domaines: le rapport aux savoirs et aux apprentissages, la construction de l'identité et les formes du lien social. Et nous pouvons à tout moment choisir de les utiliser pour démultiplier nos possibilités d'agir sur le monde, ou au contraire pour le fuir et l'ignorer. Nos enfants auront d'autant plus de chance de s'engager du bon côté que nous introduirons les écrans dans leur vie au bon moment et de la bonne façon. C'est le but des balises 3-6-9-12 de fonder cette indispensable diététique des écrans. Elle s'appuie sur quatre principes: limiter le temps d'écran, veiller à la qualité des programmes, parler avec les enfants de ce qu'ils voient et font avec les écrans, et encourager les activités de création dès le plus jeune âge.

Le débat sera animé par Emmanuelle Danblon, professeure de rhétorique à l'ULB.

> En pratique:
Le mardi 9 décembre 2014 à 20h
Amphithéâtre Henri La Fontaine (bâtiment K - campus du Solbosch)
Entrée libre
Programme et renseignements: www.debatsulb.be

Le mercredi 3 décembre prochain, l'ULB rend hommage à Siegi Hirsch, l'un des pères de la thérapie familiale européenne en accueillant un colloque sur "La résilience en actions". À cette occasion, le recteur Didier Viviers lui remettra la médaille de l'Université.

Siegi Hirsch, âgé de 89 ans, a influencé de façon majeure la psychiatrie et la psychothérapie européennes. Juif d'origine allemande, il est déporté à 17 ans en camp de concentration où il se forge l'idée que l'individu peut changer en cas de danger extrême. Il y prend aussi conscience de l'importance du monde fantasmatique des individus comme rempart contre la barbarie. Survivant des camps, Siegi Hirsch se tourne résolument vers la vie et choisit d'aider les autres en devenant éducateur, formateur puis thérapeute.

Psychothérapeute reconnu dans le domaine de la dynamique de groupe, il se consacrera ensuite plus spécifiquement à la thérapie familiale et aux couples.

Son influence a été remarquable: il a formé de nombreux psychologues, travailleurs sociaux, psychiatres et aussi des juges qui ont trouvé auprès de lui l'essentiel de leur apprentissage aux approches familiales, institutionnelles ou conjugales. Profond humaniste, libre penseur, il doit son rayonnement à sa foi inconditionnelle en l'homme et à la force de sa personnalité. Une grande partie de son savoir-faire est liée à sa capacité de révéler la créativité des gens auxquels il s'adresse.

Parmi les intervenants du colloque "La résilience en actions" organisée en son honneur, il n'est donc pas surprenant de voir, parmi d'autres, des figures telles que Boris Cyrulnik, Robert Neuburger, Luc Dardenne ou Philippe Geluck.

> En pratique:
Mercredi 3 décembre 2014
Auditoire A du Forum de la Plaine, campus de la Plaine, Bd du Triomphe à 1050 Bruxelles.

L'inscription se fait en ligne - Tarif: 40 euros - contact: pierre.fossion@chu-brugmann.be.

Consultez le programme de la journée dans le fichier pdf joint à cet article (en bas à droite).

databox1-art-attach-7215.pdf

À la fin des années 70, des pédopsychiatres, gynécologues et pédiatres du CHU Saint-Pierre de Bruxelles, particulièrement soucieux de la problématique des mauvais traitements à l'égard des tout jeunes enfants, ont créé une clinique spécifique pour leur prise en charge et celle de leur famille. Parmi eux, des grands noms: Pierre-Olivier Hubinont, Nicole Dopchie, André Dachy, Georges Soumenkoff, Catherine Marneffe...

En 1984, cette équipe sera "labellisée" SOS Enfants-ULB suite à une recherche-action financée par l'ONE (à laquelle participeront quatre universités) et se verra définir un cadre légal de travail l'année suivante. L'équipe pluridisciplinaire comptait alors 4 personnes ; elles sont 5 fois plus aujourd'hui pour assurer 450 prises en charge annuelles.

Durant ces 30 années, la clinique a évolué: à la prise en charge des enfants battus, qui en constituait l'essentiel, se sont ajoutées des situations d'abus sexuel, avec la levée de certains tabous, en liaison avec l'affaire Dutroux. Plus préoccupant encore aujourd'hui est le nombre important d'enfants dans des situations "à risque", par exemple, témoins de violences conjugales ou dont les parents sont en grande souffrance. En effet, cette maltraitance psychologique est largement sous-estimée car elle ne laisse pas de marques sur le corps. Néanmoins, plus l'enfant est jeune, plus les conséquences de cette violence ou de cette inadéquation parentale seront importantes sur son développement: retard dans ses apprentissages, graves difficultés psychologiques.

C'est pourquoi SOS enfants-ULB de par son implantation au sein du CHU Saint-Pierre a développé une spécificité: pouvoir hospitaliser des enfants victimes de maltraitance ou de négligence afin d'établir un bilan complet, tant médical que psychologique et social tout en les protégeant.

SOS-enfants ULB fêtera son 30^e anniversaire à Flagey le 10 décembre prochain, par l'organisation d'un congrès destiné exclusivement aux professionnels et aux étudiants: "30 ans au service de l'enfant en danger: défis et enjeux du 21^e siècle".

Il y a déjà 30 ans, Philippe Defeyt (Président du CPAS de Namur) et Philippe Van Parijs (professeur à l'UCL), avec Pierre-Marie Boulanger (IDD), préconisaient comme alternative au chômage et à la pauvreté le versement à chacun d'un revenu de base, sans condition, aux riches comme aux pauvres, sur base individuelle. Cette allocation universelle devrait, selon ses initiateurs, libérer le travail et favoriser l'essor d'activités autonomes choisies.

Mateo Alaluf (ULB) et Estelle Ceulemans (FGTB) y voient au contraire une machine de guerre contre la sécurité sociale qui entraînerait l'institutionnalisation de la précarité.

Les différents intervenants de la conférence Allocation universelle, liberté ou précarité, tenteront de faire le point de manière contradictoire sur le cheminement d'une idée controversée.

Cet événement, organisé dans le cadre des conférences de questions d'actualité et de société de la Faculté des Sciences sociales et politiques en collaboration avec l'Institut Marcel Liebman et la maison d'édition Couleur Livres, sera introduite par Andrea Rea, doyen de la FSP, et sera suivie d'un questions-réponses.

> En pratique:
Lundi 1er décembre 2014 à 20h
Campus du Solbosch, bâtiment S, salle Dupréel – 44 av. Jeanne, 1050 Bruxelles