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Énergie éolienne: lancement de la plate-forme BruWind

Le Brussels Wind Energy Research Institute, BruWind, a été lancé officiellement fin décembre. L'Institut réunit une douzaine de groupes de recherche de l'ULB, de la VUB et de l'Erasme Hogeschool Brussel, tous actifs dans le domaine de l'énergie éolienne. Leur objectif est d'occuper une position de leader dans la recherche sur l'énergie éolienne qui devrait devenir la première des énergies renouvelables utilisées pour la production d'électricité en Europe.

Plate-forme multidisciplinaire, BruWind va permettre à la fois d'augmenter l'expertise des équipes ULB-VUB-EhB par le partage de compétences et d'infrastructures et de mieux répondre à des appels à projets, notamment européens. Ses recherches portent sur la réduction des coûts en augmentant la disponibilité des éoliennes, en optimisant la gestion des parcs éoliens et en améliorant les technologies de construction d'éoliennes en mer. Les chercheurs vont également étudier la possibilité de développer des petites éoliennes en ville.

Actuellement, BruWind compte cinq groupes de recherche de l'École polytechnique de Bruxelles: Le Laboratoire BEAMS-Energy, BATiR–LGC (Civil Engineering), BATiR-UAT (Town Planning), ATM (Aéro-Thermo-Mécanique) et le Service d'automatique et d'analyse des systèmes.
D'autres équipes pourraient rejoindre la plate-forme.

Plus d'information: www.bruwind.eu

Cellules souches: prix international à Cédric Blanpain

Le jury international de la Société internationale de recherche sur les cellules souches (ISSCR), réunissant les plus grands spécialistes mondiaux, a décidé d'octroyer le Prix annuel du jeune investigateur le plus méritant dans le domaine des cellules souches à Cédric Blanpain, chercheur du FNRS et investigateur du WELBIO à l'IRIBHM (Faculté de Médecine).

C'est la première fois que ce prix est octroyé à un jeune chercheur travaillant en Europe.


Ce Prix très prestigieux a été décerné pour les travaux que le Dr Blanpain et son équipe de l'ULB, composée aujourd'hui d'une trentaine de chercheurs, ont réalisé dans le domaine des cellules souches et du cancer.

Cédric Blanpain a débuté ses recherches sur les cellules souches au cours d'un séjour postdoctoral dans le laboratoire du Pr Fuchs, à la Rockefeller University à New York, au cours duquel il a démontré la multipotence des cellules souches du follicule pileux, ainsi que le rôle des voies Notch et Wnt dans la régulation des cellules souches de la peau.

Cédric Blanpain a créé son groupe de recherche fin 2006 à l'ULB afin de mieux comprendre le rôle des cellules souches dans le développement, la maintenance des tissus adultes et l'initiation des cancers.

Au cours de ces dernières années, ils ont découvert que Mesp1 agit comme un interrupteur moléculaire essentiel dans la génération des cellules cardiovasculaires ; ils ont également mis au point de nouvelles méthodes pour isoler ces cellules au cours de la différentiation des cellules souches pluripotentes. 

Grâce à des expériences de traçage cellulaire, les chercheurs sous la direction de Cédric Blanpain ont découvert que les cellules responsables du toucher provenaient de la différentiation des cellules souches de la peau. Ils ont aussi montré la présence de nouvelles populations de cellules souches dans la glande mammaire. Ils ont découvert l'origine cellulaire des cancers cutanés les plus fréquents. Ils ont aussi démontré la résistance des cellules souches de la peau aux dommages de l'ADN et ont enfin découvert un nouveau rôle du VEGF dans la régulation des cellules souches cancéreuses.

Reconstitution de l'Homme de Spy

Par la numérisation des ossements en 3D, le Laboratoire d'anatomie, de biomécanique et d'organogenèse (LABO – Serge Van Sint Jan et Tara Chapman) en Faculté de Médecine a reconstitué un modèle musculo-squelettique plus détaillé de l'Homme de Spy.

L'étude du déplacement a également permis de démontrer que l'Homme de Spy était plus petit qu'initialement affirmé et que sa robustesse était supérieure à celle des humains modernes.

Afin de lui donner forme, deux artistes hollandais ont travaillé sur l'apparence de ce rare fossile néandertalien. A partir de silicone et de poils d'animaux, les artistes ont redonné vie au squelette, dotant l'Homme de Spy d'un léger sourire, d'yeux bleus et d'une peau blanche salie.

Spyrou (surnom donné à la reconstitution) a rejoint l'Espace qui lui est dédié à Spy.

Plus d'information: www.hommedespy.be

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