La lettre aux étudiants

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Trajectoires de jeunes enseignants

Plus d'un tiers (35%) des enseignants débutants quittent le métier endéans les cinq premières années. Une étude de l'UCL, menée en collaboration avec l'ULB - Pierre Desmarez et Matthieu Veinstein du Centre METICES (Faculté des Sciences sociales et politiques) -, pointe ce pourcentage et le précise: plus de la moitié de ces départs ont lieu la première année ou au terme de celle-ci ; certains jeunes enseignants ne restant d'ailleurs qu'un mois dans la profession.

Dans cette étude quantitative qui vient d'être publiée, les chercheurs observent également que la situation varie selon les contextes et les caractéristiques individuelles. Les enseignants du secondaire sont plus nombreux à quitter l'enseignement que ceux du fondamental ; les non-détenteurs d'un diplôme pédagogique sont trois fois plus nombreux à quitter l'enseignement pendant les cinq premières années, etc.

Cette approche quantitative va s'étoffer d'un volet qualitatif: des entretiens avec de jeunes enseignants et des directions d'écoles seront menés dans les prochains mois afin de mieux comprendre ce "turn-over".

Binge drinking: travailler plus pour un même résultat

Les binge drinkers - le binge drinking ou biture express est très en vogue chez les jeunes - tout comme les alcooliques chroniques présentent des altérations du fonctionnement cérébral, observées à maintes reprises par imagerie cérébrale.

Emmenés par Salvatore Campanella, des chercheurs du Laboratoire de psychologie médicale et d'addictologie de l'Institut de neurosciences (Faculté de Médecine) se sont interrogés: que se passe-t-il lorsque les sujets - binge drinkers ou contrôles - présentent la même performance, c'est-à-dire aucun déficit observable dans le comportement ?

Conclusion ? Les deux groupes - binge drinkers, contrôles - obtiennent un même résultat: les performances semblent identiques. En revanche, l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle montre que certaines régions du cerveau présentent une hyperactivité chez les binge drinkers: ces derniers doivent travailler plus pour atteindre le même résultat.

Par conséquent, et même si on ne remarque rien (bonne performance, réussite universitaire...), le binge drinking induit des modifications au niveau cérébral, assez proches de ce qui peut être observé chez des patients alcooliques présentant de réels déficits. Aujourd'hui, on ignore si ces modifications sont réversibles.

Cette étude vient de paraître dans la revue PLOS ONE.