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Nouria Ouali et Pasquale Cennicola, du Centre de recherche METICES (Faculté des Sciences sociales et politiques) ont réalisé une étude sur la discrimination sur le marché du travail belge, dont le rapport vient d'être publié.

Commanditée par l'Institut wallon de l'évaluation, de la prospective et de la statistique (IWEPS), cette recherche dresse une double photographie statistique – selon la nationalité et selon le genre – de la situation des Belges et des personnes de nationalité étrangère sur le marché de l'emploi en Wallonie.

Les chercheurs observent des positions différenciées et hiérarchisées selon la nationalité: ce sont les Belges qui occupent les meilleures positions sur le marché de l'emploi, les ressortissants de l'UE, quant à eux, occupent une position médiane tandis que les étrangers non UE occupent les positions les plus précaires sur le marché de l'emploi.

Ils notent également que le marché du travail est aussi ségrégé et hiérarchisé selon le sexe: les femmes sont moins bien loties et ces écarts s'accentuent encore au sein de la population étrangère.

D'autres résultats – notamment sur les secteurs d'activité - mettent en évidence un phénomène de cumul des inégalités: découvrez le rapport complet sur www.iweps.be/rapport-de-recherche-ndeg1

L'ULB affiche parmi ses priorités d'être une grande université de formation doctorale au coeur de l'Europe, ce qui se traduit notamment par une politique volontariste garantissant la qualité de la formation à la recherche et de l'encadrement des doctorants et l'amélioration de l'attractivité internationale du doctorat. 

Une étape vient d'être franchie: l'Université s'est dotée d'une nouvelle charte et d'un nouveau règlement du doctorat qui définissent clairement les conditions dans lesquelles est réalisée la thèse, ainsi que le rôle et l'engagement réciproque de trois acteurs centraux du doctorat: le doctorant qui s'engage à se former et intégrer une équipe de recherche ; le promoteur de thèse qui supervise le doctorant tout au long de ses recherches et s'assure que la thèse se déroule dans des conditions matérielles adaptées ; et le comité d'accompagnement qui définit le contenu de la formation doctorale et réalise un suivi annuel de l'avancement des recherches pour s'assurer que celles-ci aboutiront dans les temps à la défense de la thèse.

Ces deux documents accompagnent d'autres mesures comme la structuration et le développement de formations doctorales sur les compétences transversales (cours de communication scientifique en anglais, formation à la propriété intellectuelle, etc.) ou la mise en place d'outils de promotion du doctorat à l'international.

Contact: Bibiane Fréché, Cellule Doctorat, Département Recherche – 02 650 44 63 ou Bibiane.FRECHE@ulb.ac.be

Etudier les neurones du cortex humain est essentiel pour comprendre leur fonctionnement et le développement de maladies neurologiques ou psychiatriques telles que l'épilepsie, le retard mental, l'autisme ou la maladie d'Alzheimer. Mais comment étudier ces neurones alors que les modèles animaux sont insuffisants et qu'il est très difficile, sur le plan éthique et technique, d'étudier du cortex humain natif ?

Le travail d'une équipe de chercheurs menée par Pierre Vanderhaeghen et Ira Espuny-Camacho (ULB, WELBIO, IRIBHM et ULB Neuroscience Institute (UNI)), en collaboration avec les laboratoires de Afsaneh Gaillard (INSERM/U. Poitiers), Serge Schiffmann (Faculté de Médecine, ULB) et Michele Giugliano (U. Antwerpen), ouvre de nouvelles perspectives sur l'étude du cortex humain, en décrivant pour la première fois, la genèse de neurones corticaux humains à partir de cellules souches pluripotentes, et leur transplantation fonctionnelle chez la souris.

Ce travail vient d'être publié dans la revue Neuron.

Les chercheurs ont réalisé un modèle expérimental de cortex cérébral humain, outil novateur d'étude du cortex et de ses pathologies. En outre, ces recherches montrent qu'il est désormais possible de produire des neurones de cortex à partir de cellules de peau reprogrammées en cellules pluripotentes.