[Intra]lettre

Le projet REAMOOC - Réseau africain de développement de MOOC pour l'innovation pédagogique dans l'enseignement supérieur -, débuté en octobre 2017 et auquel participe l'ULB, vise, au sein d'établissements universitaires pilotes d'Afrique subsaharienne, l'adoption de pratiques d'innovation pédagogique ayant pour but d'améliorer la qualité des apprentissages des étudiants. À l'issue de sa troisième année, plus de quatorze MOOCs devraient être produits.

Le projet mise sur l'autonomisation des institutions dans le développement de MOOC (cours en ligne ouverts et massifs) et leur intégration, sous des formes multiples, dans leurs programmes d'enseignement. REAMOOC se veut également être un réseau d'universités oeuvrant à la pérennité des actions par le partage et le transfert de compétences au sein d'autres établissements en Afrique subsaharienne.

Le 26 février, REAMOOC organise à Yaoundé un colloque consacré à la production de MOOC en Afrique. Ce sera l'occasion de faire un retour sur les activités déjà accomplies, d'échanger autour des premiers résultats produits par cet ambitieux projet et de les partager avec les enseignants et conseillers technopédagogiques intéressés par l'innovation pédagogique et les cours en ligne. Cet évènement permettra également de mesurer l'intérêt que représente ce type de formation innovante et continue pour le monde de l'entreprise.

> Plus d'information:

• A propos de REAMOOC: Reamooc.org
• A propos du colloque: page du colloque 2019 et Facebook
• Colloque le 26 février 2019, de 8h30 à 17h à l'Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé

REAMOOC est co-coordonné par l'ULB et l'Agence universitaire de la Francophonie.
Le partenariat regroupe 10 universités, une association d'universités ainsi qu'une entreprise. Il est co-financé par le programme Erasmus + de l'Union européenne.

Dans le cadre de son programme de chaires internationales, l'ULB a le plaisir d'accueillir pendant un mois Yves Frenette, professeur et titulaire d'une Chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur les migrations, les transferts et les communautés francophones à l'Université de Saint-Boniface à Winnipeg (Manitoba).

Récompensé de nombreuse fois et considéré comme le spécialiste de l'histoire des mouvements migratoires francophones en Amérique du Nord, il a déjà fait paraître une vingtaine d'ouvrages et plus de 125 articles de revue et chapitres de livre consacrés notamment à ce sujet.

Yves Frenette vient par ailleurs d'introduire un vaste projet de recherche qui a pour objectif d'étudier dans une perspective interdisciplinaire, transatlantique et continentale, les migrations francophones en Amérique du Nord, ainsi que les transferts (culturels, linguistiques) et les représentations auxquels elles donnent lieu sur le temps long. Ce projet exploite notamment les importantes bases de données statistiques informatisées constituées au cours des dernières décennies sur les populations d'Amérique du Nord. Si le projet est retenu, l'ULB sera l'un des partenaires aux côtés de scientifiques issus de 25 établissements canadiens, américains et européens.

Yves Frenette présentera lors de son séjour plusieurs séminaires et conférences et rencontrera notamment les chercheurs des unités de recherche AmericaS, Mondes modernes et contemporains et GERME.

Pour toutes questions concernant ce financement permettant l'accueil d'un professeur durant un mois, n'hésitez pas à contacter Chantal Ertveld (chantal.ertveld@ulb.ac.be).

Les 24, 25 et 26 janvier, Afric@ULB (le réseau multidisciplinaire des chercheurs de l'ULB travaillant sur l'Afrique) a organisé, en partenariat avec l'Université Ouaga 1 Joseph Ki-Zerbo et le soutien de l'ARES-CCD, le second atelier prévu dans le cadre du projet G3 intitulé "Matérialité et représentation des circulations en Afrique. Appui et formation à la recherche".

La première étape de ce projet interdisciplinaire novateur avait eu lieu à Bruxelles les 4 et 5 octobre. Des collègues venus de l'Université de Montréal et de l'Université de Genève, ainsi que de l'Université Cheikh Anta Diop (Sénégal) et d'Abomey-Calavi (Bénin), s'étaient joints aux chercheurs de l'ULB afin d'explorer la manière dont deux outils méthodologiques transversaux (la cartographie et l'entretien de recherche) peuvent être mobilisés dans le cadre de recherches menées en terrain africain.

L'atelier de Ouagadougou a permis d'aller un pas plus loin. D'une part, il a associé à la réflexion d'autres collègues en provenance du Burkina Faso, mais aussi de l'EHESS (France), de l'Université Abdou Moumouni (Niger), de l'Université Houphouët-Boigny (Côte d'Ivoire) et de l'Université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako (Mali). D'autre part, l'atelier de Ouagadougou a pu compter sur la participation de plus de 80 doctorants provenant des trois écoles doctorales de l'Université Ouaga 1, qui ont activement pris part aux débats et présenté les interrogations suscitées par leur propre utilisation de ces outils méthodologiques dans le cadre de leurs recherches.

Ce projet a donc permis non seulement de renforcer les liens entre chercheurs des universités du G3 travaillant sur l'Afrique, mais aussi de contribuer au renforcement des écoles doctorales de l'Université Ouaga 1 en quête de projets transdisciplinaires.

Les disciplines représentées étaient nombreuses (anthropologie, archéologie, sociologie, géographie, sciences de l'information, santé publique, biologie, botanique, histoire...), confirmant la possibilité et l'intérêt de développer des occasions de dialogue entre disciplines.

Le programme définitif et les résumés des communications sont disponibles sur le site d'Afric@ULB.

Pour toute information complémentaire: afric@ulb.ac.be