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[ Recherche ]

La politique s'invite dans les écoles

Des chercheurs de l'UCLouvain, du CEVIPOL de l'ULB (Emilie van Haute et Robin Lebrun, Faculté de Philosophie et Sciences sociales) et de la VUB sont actuellement dans les écoles. Ils mènent une vaste étude sur les "Jeunes et Régionales 2019" auprès de 1000 élèves bruxellois, issus de 20 écoles de différents réseaux (francophone et néerlandophone ; officiel et libre ; général, technique et professionnel).

Les élèves ont tout d'abord été informés sur le fonctionnement des institutions démocratiques bruxelloises, ainsi que sur l'un des six thèmes sélectionnés par les équipes de recherche (environnement, logement, démocratie, économie, aménagement du territoire et mobilité). Ils ont ensuite analysé des textes défendant des opinions et positions variées à propos de ces thèmes, émanant de différents acteurs.

Dans la seconde phase, qui débute actuellement, les élèves sont invités à débattre avec d'autres groupes ayant travaillé sur les mêmes thématiques et face à un panel d'acteurs politiques. 6 rencontres inter-écoles, rassemblant chacune 150 à 200 élèves, sont ainsi organisées entre le 28 janvier et le 7 février. Les élèves seront ensuite invités à présenter publiquement leurs analyses et prises de position. Certains participeront également à un débat au Parlement bruxellois à propos de la place des jeunes dans la démocratie.

Cette enquête fait partie intégrante du projet "Jeunes et Politique", visant à intéresser des jeunes de fin de secondaire à des enjeux politiques à l'occasion des élections communales de 2018 et régionales de 2019. Le projet est financé par Innoviris et parrainé par le Parlement bruxellois.

Enquête généalogique... végétale !


Au sein du Service Evolution biologique et Ecologie (Faculté des Sciences), Jérémy Migliore, Olivier Hardy et ses collègues mènent actuellement une enquête généalogique... à partir des feuilles d'arbres ! Collectées dans les forêts d'Afrique centrale, ces feuilles permettent aux chercheurs de retracer les liens génétiques entre les différents spécimens. "Notre but est de comprendre l'histoire du couvert forestier et la diversité génétique des arbres qui le compose", explique Jérémy Migliore.

La théorie la plus répandue pour expliquer l'existence de groupes génétiques séparés géographiquement est liée aux glaciations, dont la dernière a pris fin il y a 12000 ans: elles auraient provoqué la fragmentation des forêts africaines au profit de savanes, séparant ainsi des populations d'arbres qui ont ensuite évolué chacune de leur côté. Dans une publication du Journal of Biogeography, les chercheurs de l'ULB viennent cependant nuancer cette théorie. Grâce à des analyses génomiques et de séquençage à haut-débit, ils ont démontré que cette différenciation des populations remonterait à plus de 3.5 millions d'années, soit bien avant les premiers épisodes glaciaires débutant il y a -2.7 millions d'années.

Les chercheurs ont réalisé cette étude sur le Greenwayodendron, une espèce très répandue dans les forêts tropicales. Ils vont maintenant tâcher de confirmer leurs résultats sur d'autres espèces représentatives de la diversité des écosystèmes forestiers. Au-delà du mystère scientifique et historique, comprendre la réponse des forêts aux changements climatiques passés permettra de mieux prédire leur évolution future et de favoriser une exploitation durable des ressources.

Automobile: je t'aime moi non plus

Depuis les années 70, l'automobile s'est progressivement imposée comme le mode de transport principal dans les pays développés. Dès lors, elle est devenue un objet de fantasmes pour l'ensemble de la population, mais aussi de divisions.

Le récent mouvement des gilets jaunes rappelle ainsi que les fractures autour de la voiture et de son utilité sont toujours bien présentes. Pierre Lannoy (Sciences sociales et Sciences du travail, Faculté de Philosophie et Sciences sociales) et Yoann Demoli (Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines) viennent de publier une synthèse sociologique d'un siècle d'histoire de l'automobile et des divisions sociales qui la traversent, dans le livre "Sociologie de l'automobile".

Outre les divergences liées aux modes de vie, l'ouvrage souligne que la voiture est aussi un terrain où s'expriment les différences entre femmes et hommes. Pour le chercheur, quand les statistiques disponibles montrent que les hommes achètent systématiquement des véhicules plus lourds que les femmes, il est clair que l'enjeu est d'exprimer son statut social et non ses goûts personnels.

Aujourd'hui, les recherches de Pierre Lannoy se concentrent sur la compréhension du paradoxe entre le désir apparemment généralisé de diminuer l'impact de la voiture et l'augmentation constante du parc automobile en Belgique et en Europe. Il étudie ainsi les mécanismes de dépendance à l'automobile. Un phénomène qui, selon lui, est et sera à l'origine de conflits sociaux entre ceux qui sont en mesure de se passer de l'automobile et ceux pour qui elle est indispensable vu leur situation socio-économique.

L'objet de la recherche ? Un aérosol !

Chercheuse au ReSIC, en Faculté de Lettres, Traduction et Communication, Nadège Broustau se prête au jeu de "L'Objet de la recherche". Dans cette courte vidéo, elle y explique ses études sur les rapports entre les journalistes et les professionnels de la communication.

Une thématique de recherche qui s'apparente à une vocation: la jeune Nadège a en effet compris très tôt l'importance d'une bonne communication. Elle vous explique cela au travers d'une anecdote et d'un objet plutôt étonnant: une bombe aérosol!

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