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La représentation parlementaire est une des bases de notre démocratie: les citoyens belges élisent, localement, leurs représentants aux Parlements régionaux et fédéraux. Mais quid du contact entre élus et citoyens au cours du mandat ? Les facteurs explicatifs de l'implication des élus dans leur circonscription électorale sont encore négligés par la littérature.

Une étude vient d'être publiée sur la question dans le cadre d'un numéro spécial de French Politics comparant les activités locales des parlementaires belges, français et allemands. L'analyse du cas belge, menée par Nathalie Brack (FNRS, Cevipol, Faculté de Philosophie et Sciences sociales) et Jean-Benoit Pilet (Cevipol, Faculté de Philosophie et Sciences sociales), combine données d'enquête, entretiens avec des élus et observations de leurs activités locales. Ces données ont été collectées dans le cadre du projet de recherche Implocbel et d'un partenariat entre l'ULB et le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

L'analyse révèle l'importance de trois variables: le parti auquel les élus appartiennent, le niveau d'élection et le cumul de mandats. Tout d'abord, les membres des partis créés plus récemment ont tendance à avoir une vision moins locale de la représentation que les membres des partis traditionnels. Par ailleurs, les parlementaires régionaux ont tendance à endosser le rôle de promoteurs locaux, plus impliqués dans les activités liées au développement économique de leur district, et se voient plus comme représentants des intérêts de leur région au parlement que leurs collègues fédéraux. Enfin, les détenteurs d'un mandat local ont davantage tendance à être impliqués dans des permanences locales, et à passer plus de temps dans leur circonscription.

La résidence Goudemand, située à Arras, en France, a une particularité étonnante : un réservoir d'eau à ciel ouvert, sur le toit, connecté à des citernes situées dans les caves du bâtiment. Grâce à un principe de pompage-turbinage, ces réservoirs constituent une forme de stockage énergétique, inédite pour les bâtiments mais qui ne serait cependant pas forcément avantageuse par rapport à d'autres technologies de stockage. C'est en résumé la conclusion de l'étude de Guilherme Silva et Patrick Hendrick (École Polytechnique de Bruxelles - ULB), publiée récemment dans le journal Applied energy.

Les chercheurs ont tenté de trouver des exemples de bâtiments utilisant le pompage-turbinage comme source d'énergie. Le seul exemple correspondant était celui de la résidence Goudemand, les autres installations étant trop grandes pour être appliquées à l'exemple d'un building. Les chercheurs ont alors analysé la résidence et construit un modèle permettant d'extrapoler les résultats obtenus pour d'autres buildings similaires. Par simulations, ils ont réalisé que les économies d'échelle qui rendent les larges installations de pompage-turbinage économiquement viables ne sont pas présentes dans ces petites installations. Celles-ci doivent également faire face à d'autres contraintes, comme par exemple l'intégration dans le système de distribution d'eau.

Emmanuelle Alaluf a réuni 25 danseurs et chercheurs et conçu une chorégraphie originale pour expliquer son sujet de thèse: le rôle de l'enzyme HO-1 dans le système immunitaire et son impact délétère sur les cellules tumorales cancéreuses.

Son clip était sélectionné parmi les finalistes du concours, dans la catégorie "biologie", face à des concurrents des Universités de Glasgow et d'Oxford. Aujourd'hui, elle est récompensée par le prix du public.

Un beau résultat pour cette première participation de l'ULB à ce concours international, organisé par le magazine Science.