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Le 10 novembre, une importante délégation de l'Université Charles de Prague a profité de son passage en Belgique pour rendre visite à l'ULB. La délégation, emmenée par le recteur Tomáš Zima, a été reçue au rectorat par le recteur Didier Viviers et trois de ses vice-recteurs : Serge Schiffmann (Recherche), Jean-Michel De Waele (Affaires étudiantes) et Serge Jaumain (Relations internationales). Étaient également présents Petra James-Krivankova, professeur en Faculté de Lettres, Traduction et Communication et directrice du Centre d'Études tchèques, Yvon Molinghen, du Service international de l'ULB, ainsi que M. Jaroslav Kurfürst, ambassadeur de la République tchèque en Belgique.

La rencontre a permis un échange constructif sur le renforcement des contacts entre l'ULB et l'Université Charles. Des collaborations scientifiques existent déjà dans plusieurs domaines tels que l'histoire, les langues, les mathématiques et l'environnement, mais d'autres disciplines offrent des potentialités de développement car elles sont des points forts tant à Prague qu'à Bruxelles: l'oncologie, les neurosciences ou encore les sciences politiques et sociales, avec un focus sur l'Europe centrale.

Concrètement, trois pistes peuvent être explorées:

• les échanges d'étudiants et de doctorants, avec pour ces derniers une incitation à faire leur thèse en cotutelle ;
• les échanges de professeurs/chercheurs dans les disciplines où des collaborations potentielles existent ;
• l'organisation de séminaires communs dans ces mêmes disciplines.

En parallèle à la réunion rectorale, des rencontres ont également été organisées dans quatre facultés afin de mettre en contact des professeurs de l'ULB et des professeurs de l'Université Charles travaillant dans les mêmes disciplines.

En Faculté de Lettres, Traduction et Communication, la délégation praguoise a été reçue par le vice-doyen Dan Van Raemdonck, qui, en tant que professeur de linguistique française, travaille déjà avec une des collègues tchèques présentes.

En Faculté de Philosophie et Sciences sociales, il a été convenu d'étendre les accords Erasmus de Sciences politiques, actuellement de niveau MA, au niveau PhD. Des négociations sont également lancées pour signer un accord Erasmus en Sciences sociales.

En Faculté des Sciences, les académiques praguois ont émis le souhait de poursuivre des contacts avec des spécialistes ULB de biologie tropicale.

Enfin, en Médecine, un accord Erasmus sera signé pour 2 étudiants IN et 2 OUT, et un intérêt s'est manifesté pour des recherches communes en pédiatrie.

En septembre 2014, l'ULB accueillait une délégation de l'Université Pierre et Marie Curie (Paris 6) dans le but, notamment, de renouveler l'accord de partenariat privilégié qui lie les deux institutions depuis de nombreuses années. Un peu plus d'un an plus tard, c'est l'UPMC qui a invité l'ULB à Paris afin d'envisager l'évolution potentielle des collaborations dans le nouveau paysage académique de la capitale française. La France est en effet occupée à reconfigurer son système universitaire, longtemps organisé autour de facultés spécialisées dans certaines disciplines, pour recréer des universités complètes, plus proches du modèle bien connu en Belgique.

L'UPMC, dont le champ d'action est la médecine et les sciences naturelles, opère ainsi un rapprochement avec l'Université de Paris-Sorbonne (Paris 4), orientée vers les lettres, les langues vivantes et les sciences humaines. À terme devrait naître une "communauté d'universités" à laquelle pourrait s'associer également l'Université de Panthéon-Assas (Paris 2), dont les principaux piliers sont le droit, les sciences politiques, l'économie et l'information-communication.

Le recteur Didier Viviers a été reçu en Sorbonne, conjointement par les autorités de Paris 6 et de Paris 4. Il était accompagné de ses vice-recteurs à la Recherche, aux Relations internationales et aux Affaires étudiantes, ainsi que par Philippe Emplit, son chargé de mission pour les apprentissages. Les discussions de la matinée se sont focalisées sur la thématique de la gouvernance et sur un partage d'expériences dans la gestion d'une université multidisciplinaire. L'après-midi, il s'est agi d'identifier les secteurs de collaboration scientifique porteurs, en particulier dans le domaine des sciences humaines, et d'envisager comment renforcer les partenariats existants en science et médecine – notamment grâce au Biopark. L'enseignement n'a pas été oublié, avec une réflexion sur le principe d'organiser des mineures conjointes et/ou complémentaires, ainsi que plusieurs projets dans le domaine des MOOC's et des bibliothèques. Enfin, au niveau de la vie étudiante, un échange de bonnes pratiques a été évoqué dans des problématiques communes à toutes les universités, telles que le logement, la politique culturelle, l'intergénérationnel ou les addictions.