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[ Recherche ]

Pollution préhistorique


Une collaboration internationale entre géochimistes et archéologues a démontré l'existence de contaminations préhistoriques aux métaux lourds dans des grottes archéologiques. Pour y parvenir, les scientifiques ont analysé des sédiments provenant de cinq sites préhistoriques majeurs dans la péninsule ibérique, couvrant un million d'années de l'évolution humaine. Nadine Mattieli (Laboratoire G-Time, Faculté des Sciences) a participé à cette recherche.

C'est sur les sites de l'homme de Néandertal à Gibraltar et les sites de l'homme "moderne" (Paléolithique supérieur) de El Pirulejo, que les chercheurs ont découvert des couches contaminées associées aux activités des occupants des grottes. À Gorham's et Vanguard, des niveaux de sédiments renfermant d'anciens résidus de foyers bien conservés peuvent être considérés comme des sols pollués en Cu-Zn-Ni selon les critères actuels et devenir ainsi les preuves de la plus ancienne pollution générée par l'Homo (Paléolithique moyen) connue à ce jour. La composition isotopique du zinc mesurée par le Laboratoire G-Time dans ces sédiments renforce ces observations.

Publiée dans la revue Scientific Reports du groupe Nature, cette publication fournit la preuve documentée de la plus ancienne pollution générée par l'homme connue à ce jour.

Projet TIRAMISU: à la recherche des mines

Les anciennes zones de guerre peuvent rester dangereuses longtemps après la fin du conflit. En Croatie et au Cambodge, par exemple, de nombreuses mines, engins antipersonnel ou explosifs toujours armés subsistent enfouis dans le sol.

Développer de nouveaux moyens pour détecter ces objets explosifs, c'est un des buts du projet européen TIRAMISU ("Toolbox Implementation for Removal of Anti-personnel Mines, Submunitions and Uxo"). Piloté par l'École royale militaire, ce projet rassemble plusieurs équipes issues de 20 pays européens, dont le groupe de recherche ANAGEO (IGEAT, Faculté des Sciences).

Les chercheurs de l'ULB travaillent en amont de l'intervention sur le terrain: au moyen d'images satellites, ils tentent notamment de localiser les endroits militairement stratégiques comme les bunkers, les ruines de bâtiments militaires ou les traces d'anciennes tranchées, chacun de ces points d'intérêt apportant des indices sur la présence ou l'absence de mines. Ils reconstruisent également le terrain en modèle numérique pour observer le relief des lieux suspects et déterminer les endroits stratégiques où auraient pu se positionner les parties adverses.

Plus d'information: http://fp7-tiramisu.eu

L'Objet de la recherche

Bart Rimez, post-doctorant dans l'équipe du TIPS (Transferts, Interfaces et Procédés) - École Polytechnique de Bruxelles - travaille sur la cristallisation de composés pharmaceutiques en utilisant la microfluidique. Des recherches appliquées qui ont un impact direct sur la société.

Il nous en parle dans la vidéo L'Objet de la recherche et nous révèle "l'objet" qu'il a choisi de présenter...