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Une équipe de chercheurs dirigée par Marius Gilbert du Laboratoire de lutte biologique et écologie spatiale, LUBIES (École interfacultaire de Bioingénieurs de l'ULB) et Tim Robinson de l'International Livestock Research Institute (ILRI), Nairobi publie dans la revue PLoS ONE une nouvelle cartographie globale du bétail et de la volaille.

En croissance, le secteur de l'élevage soulève en effet de nombreuses questions socio-économiques (l'élevage représente un moyen de subsistance et de sécurité alimentaire pour près d'un milliard de personnes), environnementales (émissions de gaz à effet de serre, gestion de lisiers, etc.) et de santé publique (utilisation d'antibiotiques dans l'élevage, risques de propagation d'agents infectieux d'origine animale, etc.).

Cette nouvelle cartographie globale du bétail et de la volaille va faciliter l'évaluation des impacts de l'élevage et pouvoir contribuer à l'élaboration de politiques adaptées. Elle est le résultat d'un partenariat entre l'ULB-LUBIES, l'ILRI (Nairobi), l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO, Rome) et l'Université d'Oxford. Les données cartographiques qui accompagnent cette publication sont distribuées via une plate-forme créée par l'International Institute for Applied Systems Analysis.

Pour la première fois, l'ULB participait au concours "Ma thèse en 180 secondes" et le succès a été au rendez-vous puisqu'une doctorante de la Faculté de Médecine, Yasmina Serroukh s'est qualifiée pour la finale internationale. La chercheuse de l'Institut d'immunologie médicale (Faculté de Médecine, Biopark Charleroi) a également remporté le prix du public.

Le principe du concours né en 2008 en Australie est simple: présenter sa recherche doctorale en moins de 3 minutes, à l'intention du grand public, sans accessoire ni artifice mais simplement avec un exposé clair, attractif et une dia power point.

Après une pré-sélection au sein de l'UCL, l'ULB, l'ULg, l'UMONS et l'UNamur, 19 doctorants se sont présentés à la finale belge francophone du 22 mai ; 3 d'entre eux, issus de l'ULB, l'UCL, l'UNamur, ont été choisis pour défendre nos couleurs lors de la finale internationale francophone. Yasmina Serroukh ira donc à Montréal en septembre parler de son sujet de thèse, les lymphocytes CD4 cytotoxiques traduits pour l'occasion en Un globule blanc programmé pour tuer !

Élu président en 2003, Lula instaure le programme de lutte contre la pauvreté Bolsa Familia. Le principe est simple: une aide financière est accordée au chef de famille, de préférence la mère, qui fournira en contrepartie la preuve que ses enfants sont scolarisés et suivis médicalement. Aujourd'hui doctorante au Cevipol (Faculté des Sciences sociales et politiques), Fanny Vrydagh a consacré son mémoire à ce programme dont les statistiques reconnaissent les effets bénéfiques. "Ce programme est basé sur la co-responsabilité entre le bénéficiaire et l'Etat. Je me suis intéressée à l'impact que Bolsa Familia avait eu sur le sentiment de citoyenneté. Je suis partie à Sao Paulo, à la rencontre des femmes qui habitent les favelas et bénéficient du programme", explique Fanny Vrydagh.

Au cours de ces entretiens, la chercheuse a pu observer chez ces femmes le grand décalage existant entre la conscience d'avoir le droit de vote et la conscience de leur pouvoir politique. « Les femmes que j'ai interviewées savent qu'elles doivent voter mais elles n'y vont pas nécessairement, prétextant que le bureau de vote est trop loin ou que les hommes politiques sont des menteurs. Leur première préoccupation est chaque jour de trouver de quoi nourrir leur famille ; elles ne se sentent pas vraiment concernées par la vie politique même si celle-ci a un impact direct sur leur niveau de vie, observe Fanny Vrydagh.

La chercheuse présentera les conclusions de son étude lors du colloque "Réformer le Brésil" qui a lieu ces 5 et 6 juin à l'ULB.

Fanny Vrydagh vient d'entamer une thèse de doctorat dans la continuité de son mémoire. Plus précisément, elle s'intéresse à l'inclusion politique de la nouvelle classe moyenne brésilienne. Née en grande partie grâce à la croissance économique qu'a connue ces dernières années le Brésil, cette classe moyenne a participé activement aux manifestations de 2013, dénonçant entres autres la mauvaise qualité des services publics et le gaspillage de l'argent public dans des manifestations sportives comme la coupe du monde de football. Un paradoxe apparent que Fanny Vrydagh a choisi de creuser, sous la direction de Frédéric Louault.