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Tous les deux ans, les étudiants en MA1 et MA2 du Master en Sciences géographiques réalisent une étude de terrain à l'étranger. Cette année, ils se sont rendus à Istanbul (du 15 avril au 22 avril). Petite particularité: le voyage était co-organisé avec la KULeuven et la VUB. Des étudiants de la Mimar Sinan Fine Arts University (Istanbul) y ont également participé.

Le groupe était constitué de 47 étudiants issus d'universités belges et 18 étudiants turcs, ainsi que de 2 professeurs (Jean-Michel Decroly - ULB et Chris Kesteloot - KULeuven), 2 assistants (Xavier Courtois - ULB, Valerie De Craene - KULeuven) et 1 doctorante (Julia Strutz - KULeuven).

Avant de partir, les étudiants avaient effectué des recherches (littérature, prise de contact...) sur une série de thématiques.

Une fois sur place, à Istanbul, les étudiants ont, au terme de plusieurs jours de visites de la ville et d'études de terrain réalisées en groupe (3 étudiants belges + 1 étudiant turc), présenté "une" lecture de la ville en moins de 15 minutes.

La dernière phase de ce voyage d'étude est la réalisation d'un rapport de recherche, individuel, qui reprend l'ensemble du travail effectué depuis le mois de février (littérature, interviews, travail de terrain...). Les étudiants devaient également remettre un journal de bord, individuel, qui contient une synthèse des observations qu'ils ont pu faire sur place et qui les ont marqués pour différentes raisons.

Après un voyage d'études en Serbie et en Croatie en mars dernier, douze étudiants de master de la Faculté des Sciences sociales et politiques présenteront les résultats de leur recherche lors d'une conférence organisée ce jeudi 8 mai à 14h30 à la salle Rokkan (S12.227) - campus du Solbosch - bât S.

Durant une semaine, ces étudiants ont eu l'occasion de rencontrer des journalistes, des représentants d'ONG, des politiques et des académiques serbes et croates afin de discuter des sujets sur lesquels ils travaillent: la corruption, les négociations avec l'UE, le nationalisme, la protection et le droit des minorités, etc.

À cause de leur passé commun tourmenté mais aussi de l'état actuel de leurs relations avec l'Union européenne (la Croatie est un état membre depuis juillet 2013 alors que la Serbie n'a que le statut de candidat), ces deux pays offrent des sujets de comparaison riches en matière de processus d'adhésion à l'UE au niveau politique, institutionnel et social. C'est d'ailleurs encore d'avantage le cas au vu des derniers développements relatés dans la presse: la Croatie naviguerait désormais dans un courant eurosceptique et conservateur alors que la Serbie bénéficierait maintenant d'une image plus positive depuis ses nouvelles négociations avec le Kosovo.

Cette conférence sera suivie d'une table ronde sur les défis de l'européanisation et de la démocratisation des Balkans occidentaux, avec la participation d'Ana-Maria Boromisa de l'Institut pour le développement et les relations internationales de Zagreb, de Marko Kovacevic de l'Université de Belgrade, de Cindy Van Den Boogert et de Giulio Venneri de la DG élargissement de la Commission européenne.

Cette conférence organisée en partenariat avec le Fonds d'encouragement à l'enseignement "L'Europe au concret" et le soutien du président et du vice-président de l'Université, de la FSP et de la Fondation Roi Baudouin.

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