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[ Recherche ]

Diabète: correction chimique

En progression constante, le diabète de type 1 (DT1) résulte d'une destruction des cellules bêta du pancréas, conduisant à une perte de production d'insuline et à une hyperglycémie.

Les premiers signaux qui déclenchent l'auto-immunité et les médiateurs cellulaires menant à la destruction des cellules bêta pancréatiques dans le DT1, restent à ce jour encore largement méconnus, ce qui entrave le développement de thérapies ciblées.

Emmené par Decio Eizirik, le Laboratoire de médecine expérimentale (Faculté de Médecine) associé à des collègues de la Harvard University vient de marquer une avancée.

Publiée dans la revue Science Translational Medicine du 13 novembre, leur recherche indique que le maintien d'une fonction normale de l'organite réticulum endoplasmique est essentiel à la préservation des cellules bêta et que des anomalies dans ce processus peuvent être chimiquement corrigées dans un but préventif ou thérapeutique. De manière particulièrement intéressante, le chaperon chimique testé ici, l'acide tauroursodeoxycholique (TUDCA) est déjà utilisé en clinique pour d'autres maladies humaines.

Solvay: une multinationale familiale

En 1863, Ernest Solvay développait un procédé chimique inédit et fondait l'entreprise Solvay. Quelque 150 ans plus tard, l'entreprise est passée du statut de start up à une des plus importantes entreprises chimiques au monde.

L'occasion pour le Centre de recherche en innovation et entrepreneuriat, iCite (Faculté Solvay Brussels School of Economics and Management) d'organiser une après-midi au cours de laquelle Kenneth Bertrams (Mondes modernes et contemporains, Faculté de Philosophie et Lettres), Nicolas Coupain (Solvay SA) et Ernst Homburg (Maastricht University) présenteront les résultats de leur recherche sur l'histoire fascinante de l'entreprise Solvay, parue chez Cambridge University Press.

"Ce projet de recherche remonte à une initiative de Daniel Janssen, président honoraire de l'entreprise Solvay et de Ginette Kurgan, ancienne professeur d'histoire à l'ULB", précise Kenneth Bertrams. "Depuis 2007, une équipe de 3 auteurs-chercheurs travaille sur ce projet d'histoire basé sur des archives multiples, inédites et inexploitées".

Jean-Marie Solvay, arrière-arrière-petit-fils d'Ernest Solvay, membre du Conseil d'administration et de l'Innovation Board du groupe Solvay et président du Conseil d'administration des Instituts de Physique et de Chimie Solvay, conclura l'événement de ce 28 novembre à l'ULB en apportant son regard sur l'histoire de l'entreprise et sur le travail des historiens.

Plus d'information:
www.solvay.edu/event-icite-solvay-150th-anniversary-history-multinational-firm

Neutrinos astrophysiques observés

Prouesse technologique et scientifique, IceCube est un détecteur de neutrinos enfoui dans la glace du Pôle Sud. Aujourd'hui, 25 ans à peine après avoir eu l'idée d'utiliser la glace pour révéler ces particules élémentaires, l'observation de 28 évènements de très haute énergie est annoncée.

Le projet de recherche IceCube publie dans la prestigieuse revue Science du 21 novembre, les premières preuves de l'existence de neutrinos de très haute énergie produits en dehors de notre système solaire. Cette découverte constitue un énorme bond en avant dans l'étude de notre Univers. Il est maintenant possible d'étudier l'Univers non plus seulement grâce au rayonnement électromagnétique (par exemple la lumière visible), mais aussi à l'aide de neutrinos.

Cette découverte a été réalisée par une collaboration internationale qui compte plus de 250 physiciens et ingénieurs du monde entier ; parmi eux, des chercheurs de l'ULB (Service de physique des particules élémentaires, Faculté des Sciences). Cette avancée scientifique permettra aux chercheurs de mieux comprendre des phénomènes extrêmes, comme les trous noirs, les supernovae, les pulsars ou encore les noyaux actifs de galaxie.