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Emmenés par Karin Raeymaeckers et François Heinderyckx, des chercheurs de l'ULB et de l'UGent viennent de publier le rapport de la première enquête nationale sur le métier des journalistes belges.

En collaboration avec les associations professionnelles de journalistes, l'équipe du Centre de recherche en information et communication (ReSIC, Faculté de Philosophie et Lettres) et leurs collègues de Gand ont distribué un questionnaire à l'ensemble des journalistes des médias d'information générale et de la presse spécialisée. Quelque 1683 journalistes ont répondu à l'enquête.

Les résultats confirment les constats des précédentes études similaires: la profession reste encore majoritairement masculine (66%), au statut de salarié (78%), etc. Elle apporte cependant des informations complémentaires sur le temps de travail (44 heures par semaine en moyenne), les salaires, le rapport aux sources et au public ou les transformations du métier de journaliste. Elle souligne également quelques différences entre les journalistes du nord et du sud du pays.

Il s'agit de la première étude de portée nationale à ce sujet. Les chercheurs espèrent renouveler l'expérience tous les 4 ans. L'étude complète est disponible en version imprimée (Academia Press) ou en PDF sur le site du ReSIC. Un résumé a également été publié par l'AJP dans la revue professionnelle "Journalistes".

Le but des biobanques est de récolter et stocker des échantillons humains (sang, tissu, cellules, ADN...), prélevés chez des patients, à des fins de recherche. Une bibliothèque d'échantillons particulièrement intéressante pour des recherches cliniques sur des maladies rares ou présentant un profil très particulier, pour lesquelles un nombre suffisant d'échantillons doit être collecté et étudié. "Si un chercheur souhaite étudier une mutation X dans un grand nombre de cancers du côlon", explique Isabelle Salmon, chef de service à l'Hôpital Erasme et conseillère du recteur de l'ULB pour les biobanques, "nous pouvons obtenir des échantillons dans notre biobanque ou demander de l'aide d'autres biobanques, en Belgique ou à l'étranger".

Pour assurer le positionnement de la Belgique dans le réseau européen des biobanques (BBMRI), a été créé un bureau belge ("belgian node") qui regroupe le Réseau belge des tumorothèques (installé au Registre du cancer dans le cadre du plan Cancer du Gouvernement fédéral), le Center of Medical Innovation (créé par la Région flamande) et le Réseau des biobanques de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Le réseau de la Fédération Wallonie-Bruxelles est le fruit d'une collaboration entre l'UCL, l'ULB et l'ULg qui, associées à leurs hôpitaux universitaires, ont conclu un accord de coopération pour l'intégration de leurs biobanques. Dans ce but, ces trois universités travaillent en concertation avec les pouvoirs subsidiants de la Fédération Wallonie-Bruxelles et des Régions pour obtenir les moyens financiers requis pour consolider les infrastructures de leur biobanques, les mettre en réseau virtuel via des moyens informatiques performants et assurer ainsi leur participation conjointe au réseau européen BBMRI, qui est une composante du programme des grandes infrastructures européennes de la recherche (Programme ESFRI) de l'Espace européen de la recherche.

Les activités humaines constituent une source importante de pollution de notre environnement par les métaux. Les sites pollués sont colonisés par des organismes qui ont durant leur évolution, développé des mécanismes de résistance aux ions métalliques. Différentes bactéries possèdent des systèmes de transport capables de rejeter hors de la cellule les ions métalliques qui y pénètrent, limitant ainsi leur effet cytotoxique.

Les équipes de Guy Vandenbussche - laboratoire de Structure et Fonction des Membranes Biologiques, Faculté des Sciences, ULB - et de Robert M. Stroud - Department of Biochemistry and Biophysics, University of California San Francisco - ont déterminé la structure tridimensionnelle à haute résolution de la protéine insérée dans la membrane interne d'un système de résistance aux ions zinc de la bactérie Cupriavidus metallidurans CH34. L'analyse des structures obtenues à deux pH a permis de proposer un mécanisme moléculaire du transport des ions métalliques au travers de la protéine.

Une compréhension du mécanisme de transport des ions métalliques devrait contribuer à une meilleure utilisation de bactéries résistantes aux ions métalliques dans le cadre de processus de bioremédiation de sites pollués ou au contraire de proposer de nouvelles molécules permettant d'inhiber la croissance de bactéries résistantes là où les ions métalliques sont utilisés comme bactéricide.

Ces résultats ont été publiés dans la revue PNAS.