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Bientôt un voyage dans le temps climatique?

Un des grands défis actuels en glaciologie est de repérer un endroit, en Antarctique, où l'on peut trouver la glace la plus ancienne: ces glaces permettraient en effet aux chercheurs de fournir de précieux renseignements sur les variations climatiques d'il y a plus de 1,2 millions d'années.

Dans une nouvelle étude, publiée dans le journal The Cryosphere, Brice Van Liefferinge et ses collègues du Laboratoire de Glaciologie (Faculté des Sciences) ont mis en évidence des sites prometteurs où pourrait se trouver cette glace ancienne. Il s'agit de sites où l'épaisseur de glace est suffisamment épaisse pour avoir emmagasiné les informations des cycles climatiques passés, mais suffisamment faible pour empêcher la fonte à la base de la couche de glace et donc la disparition de la glace ancienne. L'étude pointe notamment la région de Dôme Fuji et de Dôme Concordia, au centre de la calotte antarctique.

Pour mettre en évidence ces sites, les chercheurs ont étudié le flux géothermique, c'est-à-dire la chaleur émise par la terre et conservée par le pouvoir isolant de la calotte glaciaire. Ils ont déterminé quel est le flux géothermique maximum pour limiter la fonte à la base de la calotte, et ont combiné ces modélisations avec des nouvelles données radar sur l'épaisseur de glace et la topographie du lit rocheux sur lequel la glace est posée.

Cet hiver, les chercheurs partiront sur le terrain pour observer de plus près les sites mis en évidence dans cette étude, et préparer le but ultime: le forage pour récupérer ces glaces anciennes. Et ainsi remonter le temps climatique!

Plus d'information sur cette recherche de la glace ancienne dans Images de Science.

18 nouveaux projets ARC

Dix-huit nouveaux projets ARC vont débuter prochainement à l'ULB. Les "Actions de Recherche Concertée" (ARC) sont des projets financés par Fédération Wallonie-Bruxelles dans le domaine de la recherche fondamentale.

Pour l'appel 2018, dix-huit projets sont soutenus à l'ULB: neuf projets "consolidation", destinés à des académiques récemment engagés et d'une durée de 3 ans, et neuf projets "avancés", destinés à des équipes déjà confirmées pour une durée de 5 ans.

Les projets de recherche abordent des thématiques variées comme par exemple l'impact de la lecture sur le vocabulaire, l'immunité néonatale, le rôle de l'épigénétique dans le cancer, les solutions face au "Big Data", etc.

Découvrez l'ensemble des projets sur le site des projets ARC.

Boson H: une nouvelle interaction observée

Le mécanisme de Brout-Englert-Higgs, qui explique la masse des particules élémentaires, semble confirmé à chaque fois qu'une nouvelle interaction entre le boson H et une particule élémentaire différente est mise en évidence. Il y a quelques mois, les chercheurs découvraient l'interaction du boson H avec le quark top. Aujourd'hui, les chercheurs impliqués dans l'expérience CMS du CERN confirment une interaction avec une autre particule élémentaire, un autre quark: le quark b (pour beauty ou bottom). Les résultats obtenus ont été publiés dans la revue Physical Review Letters et sur arXiv.

Les physiciens de la Faculté des Sciences de l'ULB contribuent depuis longtemps à ce travail de recherche de longue haleine et sont directement liés à cette découverte. Ils sont impliqués dans la construction et l'exploitation du détecteur de traces. Hugo Delannoy, doctorant au service de physique des particules élémentaires de l'ULB, a coordonné le travail de certification des données du détecteur de traces pendant les années de prise de données qui ont été cruciales pour cette découverte. Les chercheurs de l'ULB ont également développé des techniques de sélection des quarks b et mis en place la sélection des événements de production de ces quarks.

Cette nouvelle interaction marque une nouvelle étape dans la caractérisation du boson de Brout-Englert-Higgs avec les particules élémentaires les plus massives. Le CERN prévoit de pousser les performances du collisionneur LHC au maximum dès 2026, afin de favoriser ces nouvelles découvertes, notamment les interactions avec des particules plus légères.

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