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100 000 patients accueillis au Service des soins intensifs de l'hôpital Erasme

Le service des soins intensifs d'Erasme a célébré l'accueil de son 100 000e patient depuis son ouverture au sein de l'hôpital académique de l'ULB en 1978.

Ce service important compte quelque 200 collaborateurs composant la plus grosse équipe de l'hôpital Erasme. Celle-ci est composée d'une majorité d'infirmier(e)s - à peu près 110 -, elle compte en outre une bonne trentaine de médecins, dont beaucoup sont étrangers et dont le nombre fluctue d'une année à l'autre. S'y ajoutent une bonne dizaine de kinésithérapeutes, quatre techniciens, ainsi que plusieurs secrétaires et psychologues.

"Tout au long de cette expérience de 36 ans, nous avons pu compter des succès absolument formidables et sauver beaucoup de vies", explique le le Pr Jean-Louis Vincent, dans une interview accordée au Journal du médecin.

"Au départ, seules quelques interventions lourdes étaient pratiquées à l'hôpital Erasme. Il y avait donc peu de malades admis dans une petite salle où l'on pouvait accepter entre deux et quatre patients", se souvient-il. Puis le nombre de patients a augmenté de manière quasi linéaire jusqu'il y a quelques années, pour plafonner à 3 500 admissions par an depuis lors.

La plupart des malades, qui auraient été admis aux soins intensifs fin des années 70 ou début des années 80, restent aujourd'hui en salle de réveil ou en salle postop grâce à la qualité des soins qui s'est considérablement améliorée, ce dont bénéficient les cas médicaux plus graves comme les cirrhotiques ou les pathologies cardiaques. "On a de ce fait perdu des malades considérés aujourd'hui comme moins lourds et qui ne doivent plus être admis aux SI. En revanche, nous prenons en charge des malades qui sont assistés par des machines coeur-poumon (Extracorporeal Membrane Oxygenation), capables de les maintenir en vie même quand le coeur est arrêté, mais de façon prolongée, de manière à ce que leur coeur puisse se remettre un peu et battre à nouveau après un certain temps."