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L'ULB, première université belge dans Nature

La revue scientifique de référence Nature a récemment dévoilé son classement des 200 universités et instituts ayant publié le plus grand nombre d'articles dans ses différents journaux spécialisés au cours de l'année 2012. Avec 23 publications l'année dernière, l'ULB occupe la 109e place mondiale. Elle est la première université belge citée dans le classement, devant la KUL (126e) et l'UGent (174e), et la seule en Fédération Wallonie-Bruxelles reprise dans ce classement.

Ce classement prend en compte, pour les articles émanant de plusieurs institutions, la proportion d'auteurs de chacune d'entre elles.

Outre son journal généraliste, le groupe Nature publie 18 journaux spécialisés (Nature Genetics, Nature Medicine, etc.), principalement consacrés à la recherche fondamentale dans le domaine des sciences de la vie et des sciences exactes. Ce classement démontre la grande qualité de la recherche dans ces domaines au sein de notre Université.

Cette qualité a encore été illustrée la semaine dernière par une nouvelle publication dans Nature, émanant du Laboratoire de parasitologie moléculaire de l'IBMM (Faculté des Sciences): sous la direction d'Etienne Pays, les chercheurs ont identifié le mécanisme permettant au parasite Trypanosoma gambiense de résister à la protéine sérique apolipoprotéine L1, donc d'infecter l'homme et de provoquer la maladie du sommeil (meurtrière en Afrique).

Bioinformatique: 5 nouveaux projets

Il y a quelques mois, l'ULB et la VUB créaient l'Interuniversity Institute of Bioinformatics in Brussels, (IB)2 qui vise à privilégier le dialogue entre biologistes, chimistes, médecins, informaticiens et statisticiens.

Les deux universités ont libéré un budget qui permet de lancer dès octobre cinq projets de recherche, sélectionnés par un groupe d'experts internationaux indépendants, appelés à évaluer la qualité des projets et la motivations des promoteurs à s'investir dans le (IB)2.

Les cinq projets retenus sont:

- Modeling the dynamics of microbial communities and their response to perturbations Time frame (promoteurs: Didier Gonze, Jan Danckaer) ;
- Machine learning approach to decipher the genetic architecture of oligo- to polygenic disorders (Guillaume Smits, Sonia Van Dooren, Tom Lenaerts, Marianne Rooman, Didier Croes, Catheline Vilain, Nicolas Simonis, Wim Vranken) ;
- From predictive accuracy to causal inference in metagenomics (Jeroen Raes, Gianluca Bontempi) ;
- Feature selection and classification in high dimensional data based on neuroevolution Time frame (Hichem Sahli, Ronnie Willaert) ;
- Advancing the prediction of coding variant effects using protein dynamics and stability information (Wim Vranken, Tom Lenaerts, Marianne Rooman, Martine Prevost).

Découvrez-les sur le site web de l'(IB)2.

Le déclin de l'Union européenne ?

Quelles sont les analogies entre l'Union européenne - qui vit actuellement une période de crise identitaire profonde - et la République romaine (1er siècle avant J.-C.) des Marius, Pompée, Cicéron et César ? C'est la question que s'est posé David Engels (Faculté de Philosophie et Lettres, titulaire de la chaire d'histoire romaine) dans son ouvrage Le déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine – analogies historiques. Il présente une partie de ses recherches lors du colloque "Quand une religion se termine", organisé par l'ULB et la VUB les 9, 10 et 11 septembre.

"Pour assurer une certaine cohésion sociale, pour faire face à la perte d'identité culturelle et pour assurer la survie de l'État et de son empire, la res publica romana sénatoriale a dû se transformer en l'état autoritaire et centralisé des empereurs, certes fondé sur des valeurs républicaines et sur le droit romain, mais dont la légitimation populaire ultime était cristallisée autour d'un régime plébiscitaire et charismatique", précise David Engels. "Les dynamiques actuellement en jeu en Europe sont assez semblables à celles qui ont marqué Rome à l'époque".

À travers l'analyse de 12 facteurs identitaires (comme l'immigration, le rôle de la famille, le divorce, la religion, la mondialisation, la technocratie ou encore la démocratie), David Engels montre que les évènements de l'histoire ancienne sont assez proches des bouleversements socio-économiques et culturels que nous connaissons aujourd'hui. "Prenons l'exemple de la religion: à la fin de la République romaine, la religion traditionnelle subit une perte de crédibilité. À cette époque, de plus en plus de gens se tournent soit vers un agnosticisme philosophique, soit vers des religions orientales, comme le culte de Mithra ou d'Isis ou le christianisme primitif par exemple. Nous vivons à peu près la même chose avec le déclin du christianisme occidental au profit de la laïcité, des mouvements New Age ou de l'Islam".

Plus d'information sur le colloque "Quand une religion se termine":
cierl.ulb.ac.be/uploads/documents/babel2013.pdf

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