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Un "like" pour changer le monde? Pas sûr...

Nous avons probablement tous déjà reçu une invitation à signer une pétition en ligne ou à "liker" une page Facebook soutenant une cause quelconque. Mais ces sollicitations ont-elles vraiment un impact ? Agissent-elles en "tremplin" vers des comportements plus impliquants et "coûteux" comme la participation à une manifestation ou une donation, par exemple ?

Dans sa thèse de doctorat au sein du Centre de Recherche en Psychologie sociale et interculturelle, Sandy Schumann a tenté de répondre à cette question. Un pan de ce travail fait l'objet d'un article, rédigé avec Olivier Klein, dans l'European Journal of Social Psychology. Dans une de ses expériences, des internautes interagissaient avec le site d'une association de défense de l'environnement. Elle a constaté que les participants ayant l'occasion d'exprimer leur soutien par un message sur le site de cette association (un comportement peu coûteux) étaient moins susceptibles de s'engager à participer ultérieurement à une manifestation organisée par le groupe, par rapport à ceux qui ne pouvaient pas exprimer leur soutien.

Deux expériences ultérieures ont confirmé cette "démobilisation": en ayant le sentiment d'avoir contribué en ligne à la cause soutenue, les internautes se donneraient "bonne conscience" et se dispensent d'un engagement plus conséquent. Ces résultats mettent en lumière certains effets pervers de la mobilisation en ligne, surtout lorsqu'elle est simple et peu coûteuse.

Bruxelles, l'Europe et la discrimination

"Les mesures de lutte contre la discrimination imposées par l'Union européenne sont-elles efficaces ?". Plusieurs chercheurs européens répondent à la question dans le livre Politiques antidiscriminatoires. Si l'ouvrage s'interroge sur l'efficacité de législations européennes et nationales, sa portée dépasse le cadre strictement juridique.

Co-éditeur de cet ouvrage, Andrea Rea - Groupe de recherche sur les relations ethniques, les Migrations et l'Égalité (GERME, ULB) - s'est particulièrement intéressé au cas de la Région de Bruxelles-Capitale. Selon lui, il faut distinguer l'aspect "juridique", c'est-à-dire les instruments juridiques qui condamnent a posteriori les actes discriminatoires de ce qu'on appelle les "actions positives", qui sont des mesures promouvant la diversité parmi le personnel de manière incitative.

Celles-ci dépendent des États et s'appliquent dans différents secteurs, par exemple dans l'emploi et l'éducation. "En Région de Bruxelles-Capitale, on trouve ces mesures d'action positive, mais elles sont plus effectives dans le secteur public que dans le secteur privé où la diversité est plus un discours d'intention qu'une politique effective d'embauche luttant contre la discrimination", déplore Andrea Rea.

Projet vERSO en vidéo

La faune de l'océan est-elle capable de s'adapter aux changements environnementaux ? C'est la question de fond posée par le projet fédéral vERSO, Ecosystem Responses to global change: a multiscale approach in the Southern Ocean.

Un groupe de chercheurs belges et français, emmené par Bruno Danis - Laboratoire de Biologie marine, Faculté des Sciences - prend pour modèle l'Océan Austral, qui abrite une grande partie de la biodiversité marine mondiale, et tente d'évaluer l'impact des principaux facteurs de stress liés au changement global sur l'écosystème qui le compose.

Découvrez le projet vERSO en vidéo, dans Images de sciences.

Et (re)découvrez l'ensemble des projets BRAIN-be auxquels participe l'ULB, sur le web.