Quitter les sentiers battus et les laboratoires c’est possible aussi …

Au bout de mon mémoire, alors que j’aimais beaucoup le métier de chercheur et que j’avais énormément apprécié pouvoir amener une toute petite pierre à l’édifice en matière de recherche appliquée contre le cancer, je me sentais attirée par autre chose, …, mais quoi?

Je n’avais aucune idée des possibilités d’emploi avec notre diplôme, autre que la recherche académique, qu’à ce moment là je souhaitais quitter un moment sans savoir si j’y retournerais un jour. Après mûres réflexions, je me suis rendue compte que, bien que j’aimais la pratique, ce que j’aimais encore plus c’était la théorie : comprendre comment les choses fonctionnent. Et ces choses pouvaient être aussi bien de la biologie, que de l’immunologie, que de l’astronomie, que de la physique, que de l’oncologie, que les nouvelles technologies, …bref des domaines aussi larges que variés. Dans mon cheminement de pensées un peu floues pour essayer de trouver ma voie ; je me suis aussi rendue compte que j’aimais beaucoup raconter la science ou du moins essayer de la raconter, lorsque des amis me posaient des questions à ce sujet. Et étant quelqu’un qui avait toujours aimé écrire et bien, bingo, ça y était, j’avais trouvé une voie potentielle qui me permettrait d’allier tout ça : la vulgarisation scientifique ! Aujourd’hui je réalise des petits reportages télé pour une émission de vulgarisation scientifique. Parallèlement à cela, je travaille comme coordinatrice science au Centre de Culture Scientifique de l’ULB à Parentville.

Julie – Communication scientifique

Après avoir obtenu mon Master, j’ai rapidement été engagé à l’hôpital Erasme, au Laboratoire de Référence Sida (LRS) nouvellement mis sur pied. Au sein du LRS, j’ai développé toutes les techniques de biologie moléculaire appliquées au diagnostic et au suivi de l’infection par le VIH (PCR, hybridation, séquençage, etc.). Actuellement, je supervise une petite équipe chargée de la réalisation de ces analyses en routine, et je reste chargé de leur bonne exécution, ainsi que de l’évaluation de tout nouveau test dans ce secteur.  Parallèlement, j’ai entrepris un Master à horaire décalé en informatique aux Facultés Universitaires de la Paix à Namur que j’ai terminé. Suite à cela, j’ai intégré le groupe « informatique des laboratoires » du département de biologie clinique de l’hôpital, où le travail consiste à installer et paramétrer les différents systèmes d’ information des laboratoires, gérer les résultats d’analyses, le flux des données, la connexion des automates d’analyse, etc.

Laurent – Biologiste clinique