Suite à ma licence en Sciences Biomédicales et à mon mémoire de fin d’étude, j’ai immédiatement compris que j’aimais faire de la recherche. J’ai alors directement entamé mes études de doctorat dans ce même laboratoire. L’objectif de ma thèse était d’identifier les interactions entre l’interleukine-6, clonée par notre laboratoire, et son récepteur. Après quatres années financées par des bourses (FRIA) et Hippocrate International (FNRS), j’ai obtenu mon doctorat.

J’ai poursuivi, pendant plusieurs années, ma carrière à l’étranger. J’ai ainsi travaillé 15 mois à Londres, 3 mois en Israël et 4 ans aux Pays-Bas. De retour en Belgique, j’ai établi un nouveau laboratoire à l’Institut Pasteur axé principalement sur l’étude des papillomavirus humains. Nous y étudions la prévalence des différents types de papillomavirus humains dans différentes lésions, la régulation transcriptionnelle de l’expression virale et l’impact de l’expression de protéines transformantes de ces virus sur la cellule hôte. Je trouve mon travail passionnant car il me permet d’étudier des mécanismes biologiques d’une extrême précision. Il est en outre très varié : alternance de manipulations de laboratoire, recherches bibliographiques, élaborations de projets de recherche impliquant de nombreux contacts avec des collaborateurs belges ou internationaux, rédaction de rapports et articles, travail en équipe et encadrement d’étudiants. Bref, pour ceux qui aiment des défis quotidiens, je le recommande!

Véronique – Recherche fondamentale

Qu’elle se nomme «empreinte génétique» ou «profil génétique», l’analyse ADN mise au service de la justice est un outil fascinant du point de vue technique, performant du point de vue policier et bénéfique du point de vue judiciaire. Une spécialisation en biologie moléculaire acquise lors de mon doctorat m’a permis de rejoindre le monde de la criminalistique. Au sein duquel les expertises ADN touchent différents domaine d’application. D’abord, sur le plan pénal, une expertise génétique peut être requise par un magistrat en cas de crime, viol, agression, car-jacking, … mais également lors de la recherche de personnes disparues. Les profils génétiques générés alimentent alors la banque de données nationale. Par ailleurs, la génétique intervient en grande partie dans l’identification des corps dans le cas de grosses catastrophes de masse. Enfin, sur le plan civil, des tests de paternité peuvent être réalisés sur demande du tribunal.

Sarah – Docteur en Sciences Biomédicales et experte ADN au tribunal