Quitter les sentiers battus et les laboratoires c’est possible aussi …

Au bout de mon mémoire, alors que j’aimais beaucoup le métier de chercheur et que j’avais énormément apprécié pouvoir amener une toute petite pierre à l’édifice en matière de recherche appliquée contre le cancer, je me sentais attirée par autre chose, …, mais quoi?

Je n’avais aucune idée des possibilités d’emploi avec notre diplôme, autre que la recherche académique, qu’à ce moment là je souhaitais quitter un moment sans savoir si j’y retournerais un jour. Après mûres réflexions, je me suis rendue compte que, bien que j’aimais la pratique, ce que j’aimais encore plus c’était la théorie : comprendre comment les choses fonctionnent. Et ces choses pouvaient être aussi bien de la biologie, que de l’immunologie, que de l’astronomie, que de la physique, que de l’oncologie, que les nouvelles technologies, …bref des domaines aussi larges que variés. Dans mon cheminement de pensées un peu floues pour essayer de trouver ma voie ; je me suis aussi rendue compte que j’aimais beaucoup raconter la science ou du moins essayer de la raconter, lorsque des amis me posaient des questions à ce sujet. Et étant quelqu’un qui avait toujours aimé écrire et bien, bingo, ça y était, j’avais trouvé une voie potentielle qui me permettrait d’allier tout ça : la vulgarisation scientifique ! Aujourd’hui je réalise des petits reportages télé pour une émission de vulgarisation scientifique. Parallèlement à cela, je travaille comme coordinatrice science au Centre de Culture Scientifique de l’ULB à Parentville.

Julie – Communication scientifique

Qu’elle se nomme «empreinte génétique» ou «profil génétique», l’analyse ADN mise au service de la justice est un outil fascinant du point de vue technique, performant du point de vue policier et bénéfique du point de vue judiciaire. Une spécialisation en biologie moléculaire acquise lors de mon doctorat m’a permis de rejoindre le monde de la criminalistique. Au sein duquel les expertises ADN touchent différents domaine d’application. D’abord, sur le plan pénal, une expertise génétique peut être requise par un magistrat en cas de crime, viol, agression, car-jacking, … mais également lors de la recherche de personnes disparues. Les profils génétiques générés alimentent alors la banque de données nationale. Par ailleurs, la génétique intervient en grande partie dans l’identification des corps dans le cas de grosses catastrophes de masse. Enfin, sur le plan civil, des tests de paternité peuvent être réalisés sur demande du tribunal.

Sarah – Docteur en Sciences Biomédicales et experte ADN au tribunal