Après avoir obtenu mon Master, j’ai rapidement été engagé à l’hôpital Erasme, au Laboratoire de Référence Sida (LRS) nouvellement mis sur pied. Au sein du LRS, j’ai développé toutes les techniques de biologie moléculaire appliquées au diagnostic et au suivi de l’infection par le VIH (PCR, hybridation, séquençage, etc.). Actuellement, je supervise une petite équipe chargée de la réalisation de ces analyses en routine, et je reste chargé de leur bonne exécution, ainsi que de l’évaluation de tout nouveau test dans ce secteur.  Parallèlement, j’ai entrepris un Master à horaire décalé en informatique aux Facultés Universitaires de la Paix à Namur que j’ai terminé. Suite à cela, j’ai intégré le groupe « informatique des laboratoires » du département de biologie clinique de l’hôpital, où le travail consiste à installer et paramétrer les différents systèmes d’ information des laboratoires, gérer les résultats d’analyses, le flux des données, la connexion des automates d’analyse, etc.

Laurent – Biologiste clinique

Qu’elle se nomme «empreinte génétique» ou «profil génétique», l’analyse ADN mise au service de la justice est un outil fascinant du point de vue technique, performant du point de vue policier et bénéfique du point de vue judiciaire. Une spécialisation en biologie moléculaire acquise lors de mon doctorat m’a permis de rejoindre le monde de la criminalistique. Au sein duquel les expertises ADN touchent différents domaine d’application. D’abord, sur le plan pénal, une expertise génétique peut être requise par un magistrat en cas de crime, viol, agression, car-jacking, … mais également lors de la recherche de personnes disparues. Les profils génétiques générés alimentent alors la banque de données nationale. Par ailleurs, la génétique intervient en grande partie dans l’identification des corps dans le cas de grosses catastrophes de masse. Enfin, sur le plan civil, des tests de paternité peuvent être réalisés sur demande du tribunal.

Sarah – Docteur en Sciences Biomédicales et experte ADN au tribunal